La Guinée et l’UE trouvent un terrain d’attente pour la lutte contre la pêche illicite
La Guinée et l’Union européenne (UE) ont trouvé un terrain d’entente pour engager une lutte contre la pêche illicite dans le littoral guinéen et en haute mer, selon une déclaration faite mercredi par le chef d’une délégation de l’UE en séjour en Guinée.
Cette délégation, conduite par le conseiller principal du responsable de la commission de l’UE en charge des affaires maritimes César Deben Alfonso (sur la photo), a apprécié que « les politiques engagées par le président guinéen Alpha Condé sont destinées à lutter contre la pêche clandestines en s’impliquant auprès des autres Etats africains.
Au cours d’une audience accordée aux membres de la délégation, le chef de l’Etat guinéen a rassuré les émissaires de l’Union européenne de la détermination de son pays à mettre en place les moyens nécessaires pour lutter contre la pêche clandestine, les piratages en mer et le trafic dans les eaux guinéennes.
« Nous sommes ici pour dialoguer avec la Guinée et pour accompagner le pays dans la lutte contre la pêche pirate », a déclaré le chef de délégation, avant de certifier que la délégation et le pays vient de parvenir à des compromis très importants et que le président de la république a donné des assurances de sa volonté de concrétiser toutes les mesures annoncées.
Pour le ministre guinéen de l’Economie et des Finances guinéen Kerfalla Yansané, la Guinée a failli être classée dans les rangs des pays non coopérant dans la lutte contre la pêche illicite au niveau de la sous région ouest africaine. Il estime que la pêche, au même titre que les mines, est capable d’apporter quelque chose dans l’économie nationale en nourrissant des milliers de guinéens.
La semaine dernière, le gouvernement guinéen a annoncé l’instauration d’un régime de surveillance de la pêche illicite par satellite et de repérage aérien dans les eaux maritimes.
Avec XINHUA