Macenta: Deux femmes sauvagement assassinées dans leurs champs de culture
Deux femmes travaillant dans leurs champs de culture ont récemment été retrouvées assassinées par des inconnus, dans la préfecture de Macenta, au sud de la Guinée, une zone réputée en la matière, a rapporté le correspondant de l’AGP dans la localité.
Selon le constat, la première a été fusillée, alors que la seconde a été d’abord violée avant d’être tuée et ses organes prélevés par leurs présumés assassins.
Le premier cas de crime est survenu à Wiyakoro dans la sous-préfecture de Zégbéla. La victime, Kamè Kalivogui, 24 ans, était partie dans sa jachère pour extraire de l’huile. Elle recevra aussitôt le premier coup de fusil calibre 12 au bras droit, le coup fatal l’atteindra dans le dos, alors qu’elle voulait se sauver.
Le deuxième cas, qui concerne Mariame Cissé, veuve mère de six enfants, est survenu deux jours après le premier, dans le district de Kokizou, sous préfecture de Balizia, où trois hommes venus du pays voisin se sont fait passer pour des contractuels.
C’est ainsi que la victime Mariame Cissé sollicitera aussitôt leurs concours pour des opérations d’abatage d’arbres dans son champs. Partie avec eux, elle sera étranglée, violée puis assassinée. Les trois inconnus procéderont ensuite au prélèvement des organes sur le corps sans vie, notamment la partie génitale avant de s’enfuir.
Entre temps, un bébé d’une semaine de sexe féminin a été enlevé à l’hôpital préfectoral, pendant que sa mère ne s’était pas encore remise de ses douleurs après la césarienne. Une situation qui a créé des désagréments au niveau de la couche féminine.
Avec l’appui de l’autorité préfectorale, les services de sécurité ont déployé des agents sur le terrain en vue de retrouver les auteurs de ces différents cas de crime.
A signaler, que les crimes organisés sont récurrents dans cette partie de la préfecture, où certaines personnes ont été interpelées par la Gendarmerie de Macenta pour des fins d’investigation.
A rappeler que Macenta connait, depuis le début de l’année, des crimes sur les femmes. En février dernier, un jeune a tué sa belle-mère à Wourémè avant de blesser grièvement sa femme.
Correspondance AGP