COOPÉRATION : problématique de l’énergie dans l’espace CEDEAO au centre d’un atelier en Guinée
Cette année 2014, à l’occasion de la 39e année de l’existence de la CEDEAO, le bureau de l’instance sous régionale en Guinée a organisé mercredi, un atelier de concertation sur « la problématique de l’énergie dans l’espace CEDEAO ».
Présidée par le ministre de la de la coopération internationale Moustapha Koutoubou Sanoh, la rencontre a connu la participation des Ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO, des cadres du département de l’Energie, les experts de l’organisation sous régionale venus d’Abuja pour l’animation des thématiques énoncées, la société civile et la presse nationale.
Dans son discours introductif, la représentantes du bureau de la CEDEAO en Guinée Mme Jacquiline Zaba a remercié les invités présents à la cérémonie d’ouverture avant de placer l’atelier dans son contexte actuel relatif à la vision de la CEDEAO, en termes de production de l’électricité au sein des pays membres.
« Cette année, nous avons choisi de tenir le présent atelier sous le thème de la problématique de l’énergie dans l’espace de la CEDEAO. Nul n’ignore en effet que toute la région de la CEDEAO traverse une crise énergétique qui entrave le développement économique et social de nos Etat et affecte particulièrement les groupes de populations à faible revenu », a précisé Mme Zaba.
Selon elle, le problème d’énergie n’est pas propre à la Guinée seulement, mais concerne tous les pays de l’Afrique de l’Ouest qui doivent se donner la main pour trouver une solution régionale audit problème.
Poursuivant son intervention, la représentantes du bureau de la CEDEA en Guinée estime que la Guinée sera au cœur de la recherche de cette solution stratégique car la commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la commission de la CEDEAO est un guinéen.
« Je suis convaincu qu’au terme de vos échanges au cours de cet atelier, nous arriverons à des recommandations pertinentes pour poser de nouveaux jalons susceptibles d’aider à la résolution du problème d’énergie que connait l’ensemble des Etats de la CEDEAO », a conclu Mme Jacquiline Zaba.
Pour sa part, le ministre guinéen de la coopération internationale Moustapha Koutoubou Sanoh a rappelé l’importante de l’énergie dans le processus de développement des pays membres de la CEDEAO, dont la plupart souffre du manque criard d’électricité.
L’énergie constitue un maillon incontournable de notre processus d’intégration sous régionale, car dit-il, le déficit dans ce domaine est considérable aussi bien pour la couverture des besoins domestiques et que pour la couverture des besoins industriels dans la sous région ouest africaine.
Plusieurs thématiques les uns aussi importants que les autres ont été largement débattues entre les experts (présentateurs) et les participants à l’atelier. Il s’agit de ‘’la stratégie et des priorités de développement de la CEDEAO », « de la problématique de libre circulation des biens et des personnes en périodes endémiques », « des défis et des réponses régionaux aux problèmes énergétiques. »
La Guinée dispose d’un potentiel hydroélectrique d’environ 6.000 MW mais valorisé à moins de 3%, alors que la capacité installée est estimée à environ 227 MW.
Pendant ce temps, selon des données du ministère de l’Energie, la demande actuelle est d’environ 600 MW.
Au terme d’une journée d’échange fructueux, les participants à l’atelier de concertation sur la problématique de l’énergie dans l’espace CEDEAO se sont planchés sur tous les aspects et paramètres liés à la recherche des pistes favorables à tous les pays de la sous région.
C’est autant dire que l’atelier a atteint ses objectifs de sensibilisation et d’information des acteurs de la société civile et des partenaires au développement sur cette problématique d’énergie dans la zone géographique de la CEDEAO.
C’est du moins l’avis de Mme Jacquiline Zaba la représentantes du bureau de la CEDEAO en Guinée et de tous les participants interrogés à la clôture de l’atelier.
Avec conakrylive.info