»Opération sans marchés »: Le mot d’ordre plus ou moins suivi à Conakry

Le mot d’ordre lancé par le Groupe Organisé des Hommes d’Affaire (GOHA) relative à la fermeture de tous les magasins et boutiques des marchés lundi 1er septembre 2014 a été suivi dans quelques marchés de la capitale.

Au marché Madina par exemple, grand centre commercial de la capitale, l’ambiance n’était pas la même par rapport aux jours précédentes. On a constaté la plupart des boutiques fermées et les commerçants assis par endroits. Barry Oumar est commerçant de chaussures au centre commercial ‘’Kaba’’. Assis avec un groupe de jeunes devant sa boutique fermée, il soutient l’initiative du GOHA.

L’Etat a refusé de nous dédommager, c’est pourquoi nous avons suivi le mot d’ordre de notre groupe qui nous a demandé de fermer nos boutiques et de rester chez nous. Mais comme on n’a rien à faire à la maison, nous sommes venus rester à côté de nos boutiques ». a-t-il indiqué.

Parce que, dit-il,  les bandits en profitent souvent venir vandaliser les magasins. Mais si certains ont suivi l’appel lancé par le GOHA, par contre d’autres boutiques et magasins sont restés ouverts à Madina et au marché Niger au centre ville de Kaloum.

Pour eux cette affaire est une question d’intérêt personnel. Ibahima Kalil Touré, assis devant son magasin, estime que cet appel du GOHA ne concerne pas tous les commerçants.

« Le GAOHA est une organisation d’un certain nombre de  commerçants. La question qu’il doit se posée est de savoir quel intérêt il défend ? Nous, nous sommes venus travailler parce que nous n’avons pas notre part dedans et nous allons continuer à travailler ».

Cependant, d’autres commerçants ont ouvert aussi leurs magasins et boutiques. Pour eux la fermeture des boutiques n’est pas une solution au problème. Ils ont invité l’Etat à respecter sa promesse tenue aux commerçants pour leur dédommagement.

 

 

 

 

 

Lopez Faya Yombouno

 

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