Accident à Gbéssia : Un jeune passager clandestin saute d’un camion et écrase sa tête
Ce mardi 23 septembre, un accident mortel s’est produit près du pont de l’aéroport international de Conakry Gbéssia. Notamment à la rentrée du tunnel de l’aéroport. C’est un jeune passager clandestin qui a sauté d’un camion en pleine vitesse pour écraser sa tête sur la chaussée, a constaté sur place guineenouvelles.com.
Le commandant Karamoko Sangaré, chef section comptable de la sécurité routière de Matoto, explique les circonstances de cet accident : « J’étais dans mon bureau quand on m’a tout de suite appelé pour m’informer d’un accident mortel qui s’est déroulé ici. Je suis venu trouver le corps, la tête complètement écrasée », nous dit-il.
Quant au camion en question, il a été déjà immobilisé, le chauffeur arrêté et mis à la disposition de la sécurité routière de Matoto. Selon commandant Sangaré, le jeune infortuné était suspendu à l’arrière du camion-conteneur.
« Arrivé à la rentrée du tunnel de l’aéroport, il a voulu profiter pour descendre et il est tombé sur sa tête. Selon nos constats, il ne travaillait pas dans ce camion qui appartient à la société TTM d’un certain Eric dont le siège se trouve à Matoto », précise le commissaire.
Selon lui, le jeune a dû s’accrocher au camion sans que le chauffeur ne sache, pour éviter de payer le transport comme c’est le cas à Conakry où des jeunes gens s’agrippent aux minibus, en trompant la vigilance des conducteurs.
« Nous cherchons maintenant à évacuer le corps pour essayer de retrouver ses parents », dit-il. Mais problème, le malheureux jeune n’avait aucune pièce d’identité sur lui pour pouvoir l’identifier.
« On ne s’accroche pas à l’arrière d’un camion. Cela ne se doit même pas. Parce que le plus souvent les apprentis sont toujours dans la cabine avec le chauffeur ou sur le camion », lance un passant.
Pour un autre curieux, le chauffeur ne savait pas s’il y a quelqu’un suspendu à l’arrière de son engin.
Le message du commissaire à l’endroit des pères de familles : « Nous demandons une fois encore aux parents de conseiller les enfants. Le fait de s’accrocher aux véhicules sans le consentement des chauffeurs est un danger grave pour la sécurité. Tant que la voie est libre, elle devient dangereuse. Si les enfants en profitent pour sauter des véhicules auxquels ils s’agrippent de façon clandestine, ce n’est pas une bonne éducation. Malheureusement c’est ce à quoi on vient d’assister », dénonce-t-il.
Théophile Léno
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