Forécariah/Ebola : des personnes condamnées pour « coups et blessures » contre une équipe sanitaire de sensibilisation
Des personnes interpellées en janvier pour « coups et blessures volontaires, destruction d’édifices » viennent d’être condamnées à des peines de prison.
Trente et six au total, ces accusés s’étaient attaqués à des agents de lutte contre Ebola à Forécariah, ville située vers la frontière léonaise.
Selon les sources judiciaires, vingt et trois parmi eux ont été condamnés à des peines de prison (14 à un an et 9 à six mois).
D’autres prévenus, vingt et deux notamment avaient été relâchés faute de preuve. Faits graves, ils étaient également accusés de proférer des injures publiques et rébellion contre une équipe de médecins guinéens et de MSF. Les dégâts étaient importants, alors que cette équipe effectuait une campagne de sensibilisation sur l’épidémie de la fièvre virale Ebola dans la contrée.
Une des préfectures les plus touchées par Ebola en Guinée. Mais les réticences sont encore d’actualité surtout en Basse-Guinée où des citoyens s’opposent à l’arrestation de personnes suspectes de cacher des cas de maladie liés à Ebola.
C’est le cas d’un imam de Conakry dont l’arrestation a enregistré de vives réactions à la lutte anti-Ebola.
Alphonse Léno