François Louncény Fall : « Le problème que l’opposition pose pour qu’il n’y ait pas d’élections n’est pas fondé »
Le gouvernement guinéen a nié avoir signé un quelconque accord l’obligeant à organiser les élections communales au 1er trimestre de 2014. Mais parle d’un accord additif signé par les 3 facilitateurs du dialogue inter-guinéen.
Donc qui ne l’engagerait pas. Et pour renforcer cette position avancée par le porte-parole du gouvernement, le ministre des affaires étrangères, François Louceny Fall, indique que les « accords du 3 juillet n’avaient qu’un seul objectif : trouver une solution pour l’organisation des élections législatives ».
Pour lui, il y avait à l’époque de gros problèmes avec l’opérateur Waymark, la révision des listes électorales, la participation au scrutin des guinéens de l’étranger et le problème du massacre du 28 septembre. Donc selon lui, il n’avait pas été mentionné les élections locales dans les conclusions.
« Lorsque j’entends tout ce qui est en train de se dire aujourd’hui, je suis un peu surpris. Le problème que l’opposition pose aujourd’hui pour qu’il n’y ait pas d’élections n’est pas fondé. Parce que juridiquement il n’y a aucun texte qui peut contraindre le gouvernement à dire qu’il y a eu un accord pour organiser les élections communales. J’ai appris comme tout le monde qu’il y a eu une rencontre à l’issue de laquelle un document a été signé par les facilitateurs », se décharge-t-il.
Amadou Camara