« ville morte »: commerces et administration ont bien fonctionné à Conakry, sauf…
L’appel à une journée ? ville morte ? de l’opposition n’a pas été reporté ce jeudi 2 avril. Comme annoncé par plusieurs sites d’informations générales et les réseaux sociaux. En signe de « poisson d’avril ». Peut-être.
Et de constat, la ville de Conakry a bien respiré, à l’exception de l’axe Bambéto-Hamdallaye-Cosa, où des jeunes gens favorables à l’opposition ont perturbé la circulation, empêchant des citoyens de vaquer à leurs affaires.
A Madina, le grand marché de la capitale, les commerces sont restés fermés « par mesures d’êtres victimes d’actes de vandalisme », selon un commer?ant qui, d’autres, était posté devant des boutiques et magasins. Mais le petit commerce est animé.
Le mot d’ordre a été également peu suivi, sur l’axe Bellebue-Hamdallaye-Kipé-Lambandji où des véhicules de transports en commun ont circulé toute la journée.
Sur l’autoroute Fidel Castro, fief de la mouvance présidentielle, la circulation est normale, même des citoyens, dans la circulation, se montrent très méfiants. Des mouvements spontanés de jeunes viennent souvent s’inviter dans l’ambiance qui se termine aussi par des dégats.
La présence des forces de l’ordre était visible par endroits, notamment au niveau des carrefours, ronds-points et autres espaces publics dans la banlieue. De petits incidents ont été signalés à Hamdallaye, fief du principal parti de l’opposition entre manifestants et forces de l’ordre armées de matraques.
Lisa Koivogui