Insécurité : le ministre de la Sécurité balaie les accusations contre la police accusée de tirer sur les manifestants
Le ministère guinéen de la Sécurité et de la protection civile a démenti, formellement, les informations diffusées par Afp, relayées par certains médias et notamment la chaîne télévisée France 24, qui accuse la police d’avoir tiré sur des manifestants lors de la marche contre l’insécurité.
Des informations qui ont poussé aussitôt les autorités guinéennes à réagir en déplorant que des sources médicales citées sont non identifiées.
« Les différents foyers de violence ont été gérés sans utiliser d’armes à feu conformément aux règles admises en la matière. Et comme à l’accoutumée, le Chef d’Etat-major de l’armée a publié une consigne ferme aux militaires pour qu’ils restent dans leur casernes respectives », se défend le ministre de la sécurité.
Il dit attendre des preuves ou des éléments tangibles et vérifiables, avant de demander aux médias de bien vérifier avec précision les informations sur le terrain.
« Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile rappelle que, malgré les dispositions légales en vigueur, les manifestations de ce jour n’ont fait l’objet d’aucune déclaration qui aurait permis aux services de sécurité de prendre des dispositions de préservation de l’ordre public. Dès lors, les individus se livrant actuellement à des actes de vandalisme ne peuvent en aucun cas être assimilés à des militants pacifiques exerçants une liberté consacrée par la Loi », relève-t-il.
Amara Camara