Fête du travail le 1er mai: le président Alpha Condé demande « d’arrêter maintenant la démagogie… »
Le monde entier a célébré, vendredi 1er mai, la fête internationale du travail. Les dirigeants étatiques et syndicaux, de par le monde, en ont profité pour faire regard rétrospectif sur les conditions de vie des travailleurs.
En Guinée, les travailleurs ont fêté dans la division totale cette journée autour de structures syndicales foncièrement opposées. Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a choisi le Palais du peuple pour faire passer son message. Devant une foule nombreuse des travailleurs affiliés aux centrales CNTG-USTG et autres structures syndicales.
Alpha Condé, en pareille circonstance, a sabré ses prédécesseurs qui auraient brillé par une gouvernance improductive. Conséquence, 50 ans après le pays peine à voir le bout du tunnel. Pour lui, un peuple n’avance que si ses dirigeants ont le courage de lui dire la vérité. « C’est un peuple courageux qui sait accepter la vérité. Malheureusement beaucoup de responsables ne sont pas responsables. Arrêtons la démagogie… », dénonce le président guinéen.
Et pour séduire, donnant l’air d’une campagne électorale ou électoraliste inédite, il a annoncé certaines actions à entreprendre pour soulager la population. En matière de transport, il compte « rénover la voie FRIGUIA et faire rouler le train bleu » pour qu’il ait un deuxième train de banlieue pour permette aux gens de moins souffrir.
« Les rails vont partir du port de Conakry pour rejoindre la CBK. Désormais, les camions frigorifiques et les remorques seront rechargés à Kagbèlen pour éviter les embouteillages à travers Conakry », promet-il.
Aussi, il dit ne pas comprendre comment le Sénégal qui n’a que l’arachide soit 15 fois plus riche que la Guinée. « Il faut dire la vérité aux travailleurs », estime-t-il.
Pour faire face à l’insécurité, il se flatte que le gouvernement a tenu ses engagements en mettant à la disposition des forces de l’ordre (gendarmes et policiers) des véhicules blindés. Histoire de contrer l’insécurité dans la capitale et à l’intérieur surtout contre les coupeurs de route.
Alphonse Léno