Dialogue politique: « On ne sait pas ce que nos frères de l’opposition veulent », se moque Damaro Camara
Le dialogue politique inter-guinéen est en berne depuis hier après que l’opposition ait « suspendu » sa participation à cause d’un certain blocage qui ne permettrait pas d’avancer.
L’opposition n’a cependant pas précisé la durée de la suspension. Cela pourrait attendre avant qu’elle n’aperçoive des « signaux forts et conséquents de la volonté de la majorité présidentielle d’aller à un vrai dialogue ».
La proposition de l’opposition d’organiser les élections locales le 30 août a été balayée par la mouvance qui pense que c’est irréaliste irréalisable.
Pour Amadou Damaro Camara du groupe parlementaire de la mouvance, les élections communales et communautaires ne peuvent « pas se tenir avant septembre 2016 en raison de contraintes techniques invoquées par la Céni ».
Notamment, dit-il, en concernant entre autres la révision du fichier électoral et la distribution des cartes d’électeurs. « On ne sait pas ce que nos frères de l’opposition veulent », confie-t-il à l’Afp.
Mais l’opposition ne recule, s’accrochant à l’idée pour les locales, elle a arrêté la date du 30 août en se fondant sur les estimations d’une mission d’évaluation du processus électoral dépêchée en Guinée par l’ONU en avril. Cette mission aurait conclu que les élections communales et communautaires peuvent se tenir en 45 jours.
« La majorité demeure prête à discuter de toutes les propositions, qu’elles viennent de l’opposition ou de nos partenaires de développement », promet Damaro.
Amara Camara