Sidya Toure en France : « l’alternance est encore possible si l’opposition s’entend sur des stratégies communes »
La troisième formation politique veut vraiment s’affirmer. Il y a peu, le président de l’Ufr, Sidya Touré, a brisé tout cordon d’alliance avec son partenaire Ufgd. Une séparation à l’approche de l’échéance présidentielle du 11 octobre prochain qui a fait pschitt par la vague de commentaires qu’elle a suscités.
Mais son appel à une union sacrée de l’opposition depuis la France (Laval) peut s’avérer paradoxal en croyant en une « alternance encore possible si l’opposition s’entend sur des stratégies communes pouvant débloquer la situation ».
Une situation marquée par le retrait de l’opposition du dialogue de sourds avec le pouvoir et la mouvance. Sidya regrette : « Nous ne parlons que d’élections en Guinée depuis 2010 alors que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali la Sierra-Leone sont en train d’évoluer », fait-il remarquer à ses militants de l’Hexagone.
Pour lui, le président « Alpha n’est pas bon pour la Guinée ». Celui-ci brillerait par une mauvaise gouvernance indescriptible.
« Notre taux de croissance sera bientôt à moins un pourcent (-1%) alors que la Sierra Leone tourne autour de 14%, la Cote d’Ivoire 9%, le Sénégal 7% », relève-t-il.
Alphonse Léno