Réforme de l’Etat guinéen: la petite idée du président de l’UFR, Sidya Touré
L’appréciation des problèmes de gouvernance intègre aussi bien la mise en place des institutions que l’application des textes législatifs et réglementaires ; elle est jaugée à travers la volonté politique réelle d’aboutir à une société entièrement participative.
Et où les gouvernants et élus locaux sont investis d’un mandat précis dont ils répondent devant leurs mandants, où la gestion de la chose publique est transparente et soumise à un contrôle indépendant, où la justice fonctionne de façon indépendante et où la société civile joue son rôle de partenaire à part entière.
La mise en place d’un cadre de concertation au niveau national en vue de nouer un dialogue avec l’ensemble des forces politiques de la Nation s’avère donc être une nécessité à laquelle nous nous engagerons.
Je vais donc initier avec la plus grande vigueur les actions visant à :
• élaborer et à mettre en œuvre un plan de formation des élus locaux et des agents de l’administration centrale, communale et décentralisée ;
• promouvoir une décentralisation effective au bénéfice des collectivités locales à travers un renouvellement régulier de leurs organes basé sur un mandat et un plan d’actions précis ;
• renforcer la société civile pour lui permettre d’avoir un droit de regard sur la manière dont sont gérés les affaires publiques ;
• promouvoir la culture du service public, la bonne compréhension de la citoyenneté et le bon exercice des libertés publiques dans un débat contradictoire à travers la libéralisation effective des médias d’Etat.
Cellule Com UFR