Election : quand la fièvre de la présidentielle commence déjà à faire trembler Conakry
La campagne électorale a démarré ce jeudi 10 septembre en Guinée. Cette s’achèvera le 10 octobre 2015, selon un décret signé par le président Alpha Condé annoncer les couleurs.
Officieusement, lui avait déjà donné le ton par ses multiples déplacements à l’intérieur du pays pour haranguer les foules et remobiliser la troupe.
A Conakry, depuis l’annonce de la campagne, les quartiers bruissent de musique balancée par des hauts parleurs installés dans les coins et recoins par des mouvements de soutien moyennant d’espèces trébuchantes.
Des militants de la mouvance et de l’opposition, engagés et décidés à mouiller le « maillot » de leurs leaders parcourent les rues avec des slogans parfois hostiles au camp d’en face.
Les 8 candidats en lice, dont le président sortant Alpha Condé, promettent monts et merveilles aux Guinéens, après avoir déboursé, chacun, une bagatelle de 800 millions de francs guinéens comme caution.
Quid de l’opération de toilettage et de correction du fichier électoral par la CENI sur lequel les points de vue divergent, plutôt divergeaient.
La CENI, elle, rassure que toutes les anomalies signalées par les agents d’enrôlement ont été supprimées et que 14.000 bureaux de vote ont été créés.
Les partenaires auraient promis d’apporter leurs soutiens, financier et technique, pour que le scrutin soit transparent et équitable. Sidya Touré, le patron de l’UFR dit commencer sa campagne par N’Zérékoré, la capitale de la Guinée-Forestière alors qu’il avait des réserves sur sa participation à cette élection.
Alphonse Léno
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