Cheick Yérim Seck: « l’escroc » et « affabulateur » qui tente de soutirer 150.000 euros à Lansana Kouyaté
L’histoire donne-t-il raison à Moussa Dadis Camara? L’ex-capitaine de l’Armée guinéenne, qui avait eu la confiance de la troupe pour diriger la transition à la suite du décès du président Lansana Conté avait donc vu juste.
Il avait démasqué « l’escroc » et « commercial » alors journaliste minable di chiffon JA. Les habitudes ayant la peau dure, ce journaliste aux moeurs faibles, Cheick Yérim Seck, vient encore de s’offrir sur un plateau honteux.
Il est accusé d’escroquer, en brandissant sa plume douteuse, le président du PEND Lansana Kouyaté, pour qui il aurait fait « beaucoup d’articles » sans avoir signé, au préalabre, un contrat.
Le chargé de communication du PEDN est très remonté contre ce roublard et affabulateur. « Après la campagne présidentielle, c’est M. Yérim qui vient informer M. Kouyaté, avant même nous membres de la cellule de communication qui avaient suivi Chantal Cole dans cette émission, pour dire ‘Grand frère Kouyaté, il y a Chantal qui raconte des choses sur toi. Elle t’accuse d’une affaire de combien de millions de dollars avec un prince d’Abu Dhabi, mais laissez-moi m’occuper d’elle », glisse-t-il pour s’attirer les honneurs de Kouyaté. Peine perdue pour l’escroc.
Mais dans sa manie, il propose: « Il demande le paiement d’une facture de 150.000 euros. C’est plus d’un milliard de francs guinéens. Il est venu demander un montant qu’il n’a pas obtenu. Donc, c’était tout à fait normal qu’il se mette à raconter des affabulations dont il n’a aucune preuve’’, s’emporte François Bourouno du PEDN.
Qui flatte d’ailleurs le capitaine Dadis d’avoir la capacité de « dire haut ce que d’autres disent bas », en parlant des pratiques mafieuses de Yerim Chieck que chef de la junte avait mises sur la place publique. Du coup, Dadis était dans le viseur de Jeuneafrique, le torchon racketteur des dirigeants africains.
« Il vient dans des salons, il raconte des trucs et lorsqu’il demande une chose, s’il ne l’obtient pas, il se met à faire la guerre. Ça pollue l’environnement médiatique de notre pays. Nous devons tous nous mobiliser pour combattre de telles pratiques qui n’honorent pas notre pays », dit François Bourono de Yerim Cheick.
Lisa Bangoura