IBK : « attaquer Kidal, Mopti ou Tombouctou, je peux l’accepter ; mais paris, ma ville-lumière, jamais ! »
Assis dans un canapé, la tête entre les mains, deux larmes perlent sur les joues d’IBK. Les yeux rivés sur le sol mouillé, il semble absorbé par le chagrin, celui qui accable tous les Français, après les attentats de vendredi dernier. Qui ont fait 128 morts et 125 blessés à Paris.
Parisien pur sucre, le « Kankélintigui » ne peut rester indifférent au sort de ses compatriotes, pardon de ses amis gaulois. Après avoir signé, lundi dernier, le livre de condoléances à l’ambassade de France, en compagnie du Premier ministre et quelques membres du gouvernement, le Chef de l’Etat est, visiblement, très affecté par ce drame.
Mais à peine avons-nous sorti notre micro, qu’il accepte de nous parler. En dépit de la douleur qui l’accable.
Mr le président, toutes mes condoléances ! Quelle lecture faites-vous des attentats de Paris qui ont fait, selon le décompte actuel, 128 morts et 125 blessés ?
Le Mollah, ce sont des lâches, ces terroristes. Ce ne sont pas des musulmans, mais des assassins, des drogués… qui se servent de notre religion pour commettre leurs crimes. Mais cette fois-ci, ils sont allés très loin, trop loin. Car, attaquer Kidal, Mopti, Gao ou Tombouctou.. je peux le comprendre ; je peux l’accepter ; mais attaquer Paris, la ville-lumière, ma ville-lumière, je ne peux l’accepter. Et la communauté internationale doit prendre toutes les mesures idoines pour mettre Daesh et ses kamikazes hors d’état de nuire.
Pourquoi, Mr le président, dites-vous que vous acceptiez que les terroristes attaquent Kidal, Gao, Mopti ou Tombouctou.. mais pas Paris ?
Même si je vous l’explique, vous ne comprendriez pas !
Est-ce parce que vous êtes Français ?
Méfie-toi Le Mollah, tu es sur une pente glissante !
Mr le président, est-ce que les terroristes n’ont pas tué plus de Maliens que de français ? Et nos concitoyens ne comprennent pas comment vous pouvez être plus accablé par la mort de ces 128 Gaulois, que celle de vos propres compatriotes ?
Je vous le répète, Le Mollah : même si je te l’explique, vous n’y comprendrez un piètre mot. D’ailleurs, qui vous dit que ces 128 Gaulois, comme vous les appelez, ne sont pas des compatriotes à moi ?
Donc, vous êtes aussi Français ?
Je n’ai jamais rien dit de tel ! Et si vous écrivez ces conneries sur moi, vous aurez chaud. Non seulement, tu remettras plus les pieds dans ma résidence ; mais aussi, je ferai raser ta barbe sans eau. Ce sera l’occasion pour mes gardes du corps de te régler ton compte.
Et crois-moi, ils ne se feront pas prier, dès qu’il s’agit de palper la barbe d’un Mollah comme toi.
Bamada.net (Canard Déchainé)