Exclusions-démissions-bras de fer: l’UFDG est-elle malade de la démocratie?

Bah Oury et Cellou Dalein Diallo

Bah Oury et Cellou Dalein Diallo
Bah Oury et Cellou Dalein Diallo

La dernière déchéance à l’élection présidentielle du 11 octobre dernier continue de secouer, honteusement, la principale formation politique de l’opposition guinéenne minée par une guéguerre intestine latente qui explose.

Les voix se lèvent, s’entrechoquent et déchirent le parti. A l’UFDG on se bat pour la démocratie, mais le droit de critiquer n’est pas fait pour tout le monde. LA situation déjà déplorable a fini par pondre…des clans. Autour de Cellou Dalein Diallo et de Bah Oury. Hélas!

Les démissions de certains sont la conséquences de cette gestion calamiteuse du parti par ceux qui se disent les plus « forts ». Aussi, la radiation de Mamadou Barry, membre du Conseil politique pour ses prises de positions, et maintenant de Mohamed Lamine Keita du bureau fédéral de France, a enflammé les relations déjà tendues au sein du parti.

La dernière communication de Bah Oury sur les réseaux sociaux attestent encore le bras de fer qui l’oppose fermement à Cellou Dalein. A qui d’ailleurs il a demandé par le passé de tirer les leçons de ses échecs.

« Les exclusions de Lamine Keïta et de Mamadou Barry sont illégales car contraires aux statuts. En conséquence elles sont caduques. Le Directoire de Cellou Dalein de l’UFDG engage le parti dans l’impasse . Ses actions répressives contre les cadres traduisent sa panique », martèle le vice-président de l’UFDG, fondateur aujourd’hui contesté du parti.

Amara Camara

 

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