Koutoub Sano victime de cabale: »le gros mensonge du PEDN » de Lansana Kouyaté
Le PEDN, le parti de l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté est-il en perte de vitesse? Depuis sa descente aux enfers en 2013 lors des législatives, ce parti moribond a tout l’air de vivre aujourd’hui de désespoir, complètement anéanti par le RPG même dans ce qui était supposé être prétendument son « fief ».
Sa débâcle, il l’impute au ministre de la Coopération internationale, qui jouit d’une bonne aura en Haute-Guinée d’où ils tous originaires. Et depuis, le PEDN se livre à un sport favori: l’intox, la délation, la manipulation, la diffamation dans la presse acquise à ses petits soins financiers.
Sa dernière trouvaille aura été cette affaire de supposés camions de l’Etat que le ministre de la Coopération « aurait détournés ». Et le site pednespoir.net se fait le plaisir de poster « Koutoubou Moustapha Sano a été arrêté par la gendarmerie nationale ». Alors que, celui-ci, est chez lui.
Une intoxication aussitôt balancée à ses journalistes pour « large diffusion ». Mais informé de cette cabale montée contre lui, Dr Koutoub a réagi dans la presse pour dénoncer ces «allégations mensongères» du PEDN.
«C’est le PEDN qui a diffusé partout, même sur leur site officiel. C’est extraordinaire. Un parti politique doit être responsable. Mais il ne fait que raconter du n’importe quoi. Depuis minuit, ils ont posté ça, donc à chaque 5 ou 6 minutes quelqu’un m’appelle pour me demander. C’est grave pour ce pays», rapporte le site zoneafrique.
Depuis des appels fusent de partout. Ce qui l’a obligé à joindre au téléphone les responsables du PEDN qui ont trouvé comme argument que leur site a été piraté.
« […] Mais c’est du mensonge. Si c’est piraté, il faut enlever. S’ils ne le font, on passera à l’action pour porter plainte. On ne peut pas quand même incriminer quelqu’un, de surcroît un membre du gouvernement, soi-disant, qu’il est en état d’arrestation dans les locaux de la gendarmerie. Le PEDN, je comprends, depuis les élections législatives de 2013, m’accuse d’avoir été déchirer leurs procès verbaux en Haute-Guinée et bourrer des urnes. Le scrutin présidentiel passé aussi, ils ont dit la même chose, affirmant que j’ai fait voter des gens samedi soir», dénonce M. Sano sur zoneafrique.
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