Grève des syndicats: récupération politique de l’opposition guinéenne ?
Il fallait attendre un déclic quelque part. Et l’opposition guinéenne a su bondir. Sur une occasion, celle des syndicats et de la société civile. Voyant la première journée de grève largement suivi dans le pays, l’opposition s’invite dans la danse.
Son porte-parole, aphone depuis quelques temps, a eu la matière: Aboubacar Sylla dit déplorer que le gouvernement guinéen n’ait pas respecté ses engagements sur la flexibilité des prix à la pompe en ce qui concerne le carburant.
« Le cours du pétrole a chuté à près de 70%. Ce n’est pas donc pas normal que le prix du carburant soit maintenu en l’état », dit-il.
Pour l’opposition, l’inflation est en train de repartir à grand pas, le pouvoir d’achat des guinéens est en train de s’effondrer, le coût de la vie est en train d’augmenter, le guinéen devient de plus en plus misérable.
Elle dénonce que le gouvernement profite pour de cette situation pour augmenter les taxes sur les produits de premières nécessité.
« C’est parce que les caisses de l’Etat ont été vidées pendant la campagne pour réussir le fameux coup K-o. On veut faire payer le citoyen lambda la facture de mal gouvernance », cogne-t-il.
Il est requinqué dans cette position par Cellou Dalein Diallo, Dr Faya Milimono, Alpha Silah Bah et Charles Pascal Tolno. Ouf !
Alphonse Léno