Fête du 8 mars : ‘’elle est super mal comprise en Guinée’’
Après cinq jours de débats intenses sur les problématiques de l’éducation, du sport, de la santé et de la vie publique avec les femmes de Conakry, la présidente de l’ONG Entreprendre Ensemble a planché sur les perspectives et la commémoration de la fête du 8 mars 2016.
C’était le lundi 7 mars 2016 à Blue zone de Kaloum. Mme Maimouna Diakhaby a fait savoir que le but du projet, c’est de faire l’état des lieux sur les quatre domaines d’intervention.
Elle indique : ‘’Comprendre les problématiques liées aux femmes, ensuite mettre sur pied un programme qui répondra aux besoins que nous avons identifiés lors d’une enquête que nous avons menée ‘’.
Le projet d’enquête sera en collaboration avec l’ISIC de Kountia en six mois pour avoir des vrais résultats. «Nous avons quatre projets que nous allons lancer, dont l’olympiade féminine en matière du sport, des cours d’éducation populaire pour mieux comprendre son Etat, son pays. Nous avons aussi beaucoup de sensibilisation sur la santé reproductive et la santé sexuelle, principalement le planning familiale et la contraception pour que les femmes puissent avoir la maitrise de leur corps. En termes de vie publique, on va amener l’Assemblée nationale et le forum des femmes à revoir certaines lois défavorables aux femmes», promet-elle.
Mais par rapport à la fête du 8 mars 2016, elle a déploré qu’est très mal comprise en Guinée pour la plupart des gens. «C’est une journée de réjouissance, de mamaya. Et pourtant c’est une journée de revendication, une journée qui nous permet de faire l’état des lieux, de notre situation. Du 8 mars 2015 au 8 mars 2016 qu’est ce qui a changé ? Qu’est -ce que nous avons amélioré, ou avons-nous mené des actions qui ont porté fruit dans la société ? »
Zézé Enéma Guilavogui
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