Ramatoulaye Bah très fâchée contre l’UFDG: »J’ai été verbalement abusée et physiquement menacée… »
L’ancienne ministre des PME, Hadja Ramatoulaye Bah, actuelle commissaire à la CENI est vraiment contre l’UFDG de Cellou Dalein Diallo. Dans une déclaration parvenue à la presse, elle note avec amertume et une grande déception l’interférence de hauts responsables de l’UFDG à Dalaba et Pita dans son travail concernant l’installation des démembrements.
« En effet, dans la semaine du 28 Mars 2016, Monsieur Thierno Habib Barry, Maire de la Commune Urbaine de Dalaba, Mamadou Oury Maire de la Commune Urbaine de Pita, Mamadou Lamarana Barry AGP Dalaba, et la Députée Uninominale UFDG de Dalaba ont perturbé mes séances de travail pendant les discussions avec l’opposition concernant les listes proposées pour les nouveaux démembrements et surtout pendant les cérémonies d’installation des nouveaux membres issus de la société civile, l’Administration et la Mouvance. Pour ne citer qu’un exemple, les militants de l’UFDG ont encerclé le bâtiment où a lieu la prestation de serment et certains d’entre eux ont fait des entrées et des sorties intempestives pendant les cérémonies solennelles », dénonce-t-elle avec fougue.
Elle accuse aussi la députée uninominale UFDG de Dalaba, Mme Néné Hawa Diallo, d’avoir fait irruption dans la salle en pleine cérémonie en scandant le mot « Motion ! « Motion ! ».
« J’ai aussitôt exercé mes prérogatives en lui demandant de sortir immédiatement de la salle. Je lui ai dit de se référer à l’article 8 de la loi 016. Je suis vraiment peinée de réaliser le manque de formation politiques et aussi le non respect de nos textes de loi. L’interférence de ces 3 hauts responsables de l’UFDG est due en grande partie de l’exigence d’inclure tous les partis qui sont représentés dans les préfectures de Dalaba et Pita et de négocier entre eux afin que le partage des postes se fasse d’une manière équitable. Il est simplement inacceptable que l’UFDG s’attribue 20 sur 23 postes à Dalaba et 21 postes sur 27 à Pita ! », martèle l’épouse de l’allié de Cellou, un certain Silah Bah.
Et de conclure: « J’ai été verbalement abusée et physiquement menacée par les responsables de l’UFDG. Quelle République nous voulons donc construire ? ».
Alphonse Léno