‘’Mon emploi, c’est moi’’ : une dynamique lancée pour l’esprit entrepreneurial des jeunes
L’association des jeunes intellectuels de Guinée (AJIG) a présenté son projet «Mon emploi, c’est moi », ce mercredi 13 avril à la Blue zone de Kaloum, aux médias, aux jeunes et à ses partenaires.
L’objectif de ce projet est de permettre aux jeunes chercheurs d’emploi de comprendre qu’ils sont les maitres de leur propre destin, de leur emploi et de leur autonomisation.
Se fondant sur cette vision, la présidente de l’AJIG, Mme Haba Elise Koivogui, a soutenu qu’il faut se référer aux grands pour être grands, autrement dit avoir des ambitions. Parlant des perspectives, elle a cité quelques activités qui seront menées par l’AJIG.
Ce sont, entre autres, la diffusion des messages de sensibilisation et d’information sur la responsabilité des jeunes dans la lutte contre le chômage, la mise en place des clubs de jeunes entrepreneurs dans un certain nombre d’universités, l’organisation des assisses de jeunes autour des questions d’emploi, des semaines entrepreneuriat dans les universités à travers des causeries et des formations, des échanges avec la jeunesse du secteur formel et informel sur leur propre terrain et dans leur langage.
Expliquant la portée du thème ‘’Mon emploi, c’est moi’’, l’ex-ministre des Sports, Mme Domani Doré, a indiqué que l’AJIG ne dit pas aux jeunes ce qu’ils doivent faire, mais les interpeller sur l’essentiel. C’est-à-dire qu’ils sont responsables de ce qu’ils veulent devenir et que leur emploi, c’est eux.
«Mon emploi, c’est moi, là où tu travailles, là où tu trouves ton gagne-pain. C’est toi. Si tu ne peux obtenir un emploi, bats-toi, va à la rencontre des gens. C’est pour dire que mon emploi, c’est moi», a-t-elle lancé.
Elle a estimé que la réussite dépend des objectifs qu’on se fixe et quand on les atteint, on a reçu. «Il s’agit de regarder, de voir juste ce que tu veux être. Une bonne épouse, une directrice d’entreprise, tu veux être ministre, Président de la République, il faut travailler pour l’être. Il n’y a aucune autre recette, nous sommes ce que nous voulons être», a-t-elle insisté.
Au nom du ministre de la Jeunesse, le chef de cabinet Marcel Millimouno, insistant sur la responsabilité des jeunes, a dit que ces derniers ne doivent pas compter uniquement sur l’Etat pour décrocher leur emploi, mais sur leurs propres potentiels.
«Pour appuyer leurs initiatives, nous allons les aider à avoir des compétences pour accéder à l’emploi, mettre un mécanisme d’accroissement des opportunités d’emploi», a-t-il promis.
Zézé Enéma Guilavogui
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