Environnement: les cartes e-recharge téléphoniques et les sachets en plastiques d’eau minérale frappés de taxes ?
Le jeudi 12 mai 2016, la problématique des sachets d’eau minérale et les cartes e-recharge téléphoniques a été au centre de réflexions au gouvernorat de la ville de Conakry. Tantie Fèntègni, une des femmes qui s’occupent des ordures ménagères depuis 1997 a tiré à boulets rouges sur les opérateurs de téléphonie mobile et d’eau minérale de Guinée.
Agacée de l’insalubrité de la capitale, elle a fait savoir que les sociétés qui produisent de l’eau minérale dans les sachets à plastique rendent la capitale sale, qui a pour conséquence la multiplication de plusieurs maladies.
Les sachets d’eau sont jetés par terre, de gauche à droite, donc doivent être dégagés. Selon elle, cela passe nécessairement par leur implication, en contribuant au paiement des taxes d’assainissement, selon la taille de la société.
Parlant des sociétés de téléphonies mobile implantées sur le territoire guinéen, Tantie Fèntègni précise: « quand nous achetons des cartes e-Recharge, on les jette dans tous les endroits. Mais ces sociétés de téléphonie doivent s’acquitter de leurs taxes de collecte des ordures pour nous aider à assainir Conakry. Même si nous avons des poubelles installées partout, si nous n’avons pas les moyens pour acheter le carburant, dépanner nos véhicules, nous ne pouvons jamais envoyer les ordures au dépôt central », indique-t-elle.
Zézé Enéma Guilavogui
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