Ousmane Gaoual écroué: les avocats du RPG-arc-ciel se bougent et attaquent…
Le collectif des avocats du RPG-arc-en-ciel a animé une conférence de presse ce jeudi 4 août 2016, à la maison de la presse, pour expliquer la plainte introduite au tribunal de Dixinn contre le député Ousmane Gaoual Diallo de l’UFDG.
Cette plainte a été introduite par trois membres du parti de la mouvance: Sanoussy Bantama Sow, Malick Sankhon et Hady Barry. Mais pour l’ancien bâtonnier Me Dinah Sampil, il s’agit de témoigner de l’effectivité de cette plainte contre le député Ousmane Gaoual en raison des propos tenus par lui lors du meeting de l’UFDG le samedi 30 juillet dernier.
Des propos tels que « les pyromanes de la Guinée ont un visage et un nom. Pour l’instant, ce qu’on peut identifier c’est Sanoussy Gbantama Sow, Malick Sankhon, Hady Barry. Ce sont les trois qui financent les contre-manifestations des jeunes pour sémer la violence. Ceux qui veulent soutenir Alpha Condé de sa tyrannie choississent un autre jour, un autre itineaire pour s’exprimer. Le 4 août, si on les voient dans la rue, ils seront là pour déclacher ce qui ne s’arrêtera jamais. Ce sera le carnage que nous ne pardonnerons pas. Je rappelle à tous les militants de l’UFDG que dès maintenant, il faut qu’on localise les parents de Bantama Sow, de Malick Sanckon, de Hady Barry et tous les piromanes, qu’on cherche leur famille à Conakry, parce que si un enfant est blessé, il faut qu’ils le payent aussi cher », a rappelé l’avocat.
Le député aurait même dit qu’il faut que « Bantama Sow sache qu’on ira jusqu’à Bantama à Mamou pour chercher ses parents. Quand on va enterrer nos morts, il ira aussi enterrer ses morts ».
« Nous estimons que ses propos sont non seulement graves et portent préjudices à l’honneur, l’intégrité, la réputation de nos clients. C’est pourquoi, nous avons jugé passer par une procédure judiciaire contre l’auteur de ces déclarations », a dit Me Dinah Sampil.
Mohamed Sampil également du collectif des avocats dRPG-arc-ciel, a informé que le procureur de Dixinn a reçu la plainte contre Ousmane Gaoual le 2 août dernier, enregistrée sous le N° 712 au parquet de Dixinn.
Pour lui, face à une procédure de flagrant délit, l’immunité parlementaire saute. « L’article 65 de la Constitution guinéenne parle de l’immunité parlementaire. Mais lorsqu’il y a un flagrant delit, on n’attend pas l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire. C’est une exception de la règle », a precisé Me Mohamed Sampil.
Zézé Enéma Guilavogui
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