Après-Ebola: la deuxième phase du projet de mobilisation sociale des jeunes lancé en Guinée
Le ministère de la Jeunesse en partenariat avec le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) lancent la deuxième phase du projet de mobilisation sociale des jeunes et adolescents en faveur de l’utilisation des structures de santé.
La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 15 septembre 2016 dans les locaux dudit ministère.
M’Bany Sangaré, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, a précisé que ce projet est parti d’un constat réel de la non fréquentation des structures de santé du pays par les jeunes et adolescents.
L’objectif de cette rencontre viserait donc à la mobilisation sociale pour contribuer à l’amélioration de l’offre et de la demande des services de santé sexuelle et reproductive en faveur des adolescents et des jeunes.
Selon lui, suite à l’apparition de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola, le système de santé guinéen a connu une forte dégradation. Cela s’est traduit par une aggravation de la situation de la santé maternelle en général et l’offre des services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en particulier.
En parlant de la peur et des rumeurs en matière de santé, il a rassuré: «la peur et les rumeurs ont entrainé une baisse du taux d’utilisation des services de santé. Avec Ebola, la fréquentation des structures sanitaires s’étaient beaucoup plus réduite. La situation des jeunes est aggravée par le tabou en matière de sexualité d’une part, et par la vulnérabilité économique d’autre part», a-t-il expliqué.
Abdourahmane Sagnane, le spécialiste en programme de développement des jeunes et représentant de l’Unfpa à cette rencontre, a souligné que cette campagne va permettre aux jeunes d’avoir d’amples informations sur la fréquentation des services de santé.
Puisque l’Unfpa s’associe au gouvernement guinéen pour renforcer les capacités techniques des jeunes et les aider à prendre part aux décisions liées aux questions de développement, notamment la santé.
«Nous appelons les jeunes à fréquenter les structures de santé pour leur santé sexuelle et reproductive», a-t-il invité. Plus de 200 millions de francs guinéens permettraient à mener cette activité.
Zézé Enéma Guilavogui
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