Politique: une coalition pour la rupture s’arme contre les dérives dictatoriales du pouvoir
Six partis politiques unis pour la rupture se montrent plus que déterminés contre la mauvaise gouvernance du régime Condé. Avec la »coalition des partis politiques pour la rupture (CPR) » ils veulent pas baisser les bras contre les dérives dictatoriales du pouvoir. D’où, face à la presse au siège du Bloc libéral (BL) de Dr Faya Millimono, ils ont relancé le CPR.
Thierno Mahmoud Bah, le porte-parole de la Coalition, a indiqué que depuis la création du statut spécial du chef de file de l’opposition et le démantèlement de la plateforme des forces vives de la nation à cause de l’avènement du professeur Alpha Condé, le gouvernement actuel a clairement affiché ses intentions anti-démocratiques et ses limites à respecter le statut d’homme politique, et la libre expression des citoyens.
Il a également déploré la position affichée qui contredit l’ensemble des valeurs fondamentales de la démocratie qui ont été bâties pour les réflexions sur la bonne gouvernance, les votations des lois, la création des programmes.
« Tous nous ont été refusés par le caractère anti-républicain de ce régime alors que l’ensemble de ces moyens ne peuvent être réalisés et appliqués qu’avec une démocratie ouverte et des politiques permettant son élaboration à travers des structures techniques», explique t-il.
Parlant de l’agenda de la CPR, ces partis se sont engagés à dénoncer, entre autres, la mal gouvernance et ses corollaires (corruption, népotisme, détournement de deniers publics, etc.) et proposer des réformes.
Mais ils promettent surtout d’empêcher, par tous les moyens légaux, la modification des dispositions constitutionnelles relatives à la limitation de mandats, dénoncer et combattre toutes les actions de nature à causer la dégradation de l’environnement, à l’occurrence l’exploitation autorisée des forêts classées de Ziama et de Diecké et la pollution sur les sites d’exploitation minière.
La CPR travaillerait, en synergie, avec d’autres plateformes politiques et sociales pour éviter que la recommandation numéro deux des accords du 12 octobre 2016 soit appliquée. Elle veut la tenue, dans les meilleurs délais et de façon couplée, des élections communales et des conseils de quartier et de district.
Zeze Enema Guilavogui
Tel : 622344542