Clôture du Forum de l’étudiant guinéen: Mamady Youla tente de sauver la face d’Alpha Condé!
Décrié, le président Alpha Condé n’a pu assister à la clôture du Forum de l’étudiant guinéen. C’est le premier ministre, Mamady Youla, qui a eu ce « réel plaisir » de présider la cérémonie de clôture. Mais en vrai soigneur de l’image écornée du chef de l’Etat qui a fait une rencontre agitée avec les étudiants le jour de l’ouverture.
« Pour la première fois dans l’histoire du système éducatif guinéen, nous avons assisté à la mise en place d’une plateforme d’échanges et d’interactions entre les institutions d’enseignement supérieur publiques et privées, les entreprises, les futurs bacheliers et les étudiants », se réjouit-il.
Et donc, selon lui, l’ouverture de ce forum par le président Alpha Condé « témoigne de la place que la jeunesse occupe dans sa vision pour l’émergence de la Guinée et de l’intérêt que nous accordons au défi de l’éducation, véritable levier de l’insertion socioéconomique des jeunes et de leur contribution au développement de la Guinée », tente-t-il de sauver la face d’Alpha Condé.
« Elle offre l’opportunité aux bacheliers de s’informer sur les différents parcours existants, les conditions d’admission et d’orientation, les cursus et les diplômes proposés dans les universités publiques et privées ainsi que dans les instituts de recherche scientifique et de documentation », ajoute Mamady Youla.
Plus loin, il a indiqué que ce forum a permis d’engager des réflexions profondes sur les défis majeurs liés à la formation et à l’éducation la notre jeunesse guinéenne, à l’amélioration des conditions de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs, à la formation des formateurs, à l’innovation technique et technologique, à l’amélioration de l’accès à la formation, à l’équité ainsi qu’à entrepreneuriat jeunes dans un contexte mondial de plus en plus exigeant. Excusez du peu !
Mais faudrait-il que le financement de l’enseignement abordé comme un autre défi majeur à relever soit une réalité.
Pour lui, tous les acteurs de l’enseignement supérieur, en concertation avec les entreprises, doivent conjuguer leurs efforts pour assurer la construction de programmes d’enseignement et de formation adaptés aux besoins du marché.
« L’apprentissage de la langue anglaise et des Technologies de l’Information et de la Communication sont des impératifs pour nos étudiants, pour aborder le monde du travail et être compétitifs. Nous devons tous ensemble nous atteler à relever ces grands défis en assurant une meilleure synergie de nos actions », estime-t-il.
« Nous avons l’ambition de construire un système éducatif de référence dans la sous-région et en Afrique, et de garantir aux générations actuelles comme aux générations futures, une insertion socio économique durable, créatrice de richesses et de bien être social », promet Mamady Youla. Au nom de son président.
Lisa Bangoura