Dialogue politique et »consensus »: un cadre un RPG attaque le laxisme de la Cour constitutionnelle
L’arrêt de la Cour constitution par rapport au code électoral attise la colère des cadres du parti au pouvoir, qui parlement d’affront fait au président guinéen. Alors que, dénonce Alpha Ibrahima Keira, il y a eu plusieurs cas dans ce pays où la loi a été mise de côté.
« Les politiciens se sont toujours retrouvés au Palais du peuple pour parler du dialogue politique dont le résultat a toujours été des documents consensuels qui sont devenus des lois au détriment des lois réelles. La Cour Constitutionnelle n’a jamais levé le petit doigt pour rétablir la vérité ou encore le principe de constitutionnalité », accuse-t-il.
Et de poursuivre: « nous sommes surpris que pour un dénouement issu d’un dialogue politique que la Cour se comporte de cette manière. (…) Le RPG dit non, parce que cette loi sur le code électoral amendé porte des germes de contentieux. La Cour a intérêt pour qu’il y ait des contentieux électoraux parce que cela la permet d’avoir de l’argent, c’est une escroquerie », enfonce Keira.
Le camp présidentiel donc retourner le « dossier » à l’Assemblée nationale pour un reexamen par les députés.
« Lorsqu’ils auront fait des propositions acceptables, conformes à la loi, tout en tenant compte des observations de la Cour Constitutionnelle, en ce moment, le président de la République va revoir avant de passer à la promulgation », se plait-il à dire, soupçonnant « un piège » tendu par la Cour Constitutionnelle.
Alfa Sow