Dr. Mohamed Diané: le »gardien » du RPG recadre certains esprits
Le « gardien » du RPG, actuel ministre de la Défense nationale, Dr. Mohamed Diané, s’est fait voix ce samedi, lui qui n’intervient plus souvent au siège de son parti.
Mais visiblement, il y est allé recadrer certains esprits et dire ses vérités sur un certain nombre de sujets d’actualités qui accablent la mouvance présidentielle, notamment la sortie décriée du directeur de la CNSS sur ses « milices ».
« Nous nous sommes battus des années durant pour l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Guinée, nous devons rester légalistes, en tous lieux et en tous temps. La Guinée, sous le magistère du président Alpha Condé, a engagé un vaste programme de réforme des Forces de défense et de sécurité salué par tous. Ce sont nos Forces de défense républicaines et elles seules qui assurent la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national », introduit-il.
Selon lui, la Guinée ne peut et ne doit tolérer la création, en aucun cas, de milices d’autodéfense sous quelque forme que ce soit.
« Personne au sein de notre formation politique, le Rpg, ne cautionne une telle démarche qui violerait totalement nos lois. Il faut donc éviter certaines interprétations de certains propos de certains de nos camarades. Nous sommes tous ici présents, d’accord là-dessus : nous avons l’obligation de sauvegarder nos acquis démocratiques à travers la consolidation de notre Etat de droit », martèle-t-il.
Pour lui, si des déclarations ne respectant pas les principes du RPG ont été tenues, il les regrette.
Plus loin il insiste: « à la veille de la célébration de la fête de l’armée, je réaffirme haut et fort que le train des réformes est en marche, pour permettre aujourd’hui plus qu’hier, aux Forces armées de défendre l’intégrité du territoire et d’assurer la sécurité de tous. Nul ne saurait freiner cet élan de notre gouvernement », lance-t-il.
Certains ont vu la flèche orientée vers un certain Malick Sankhon dont les propos ont fait des vagues dans l’opinion.
Alphonse Léno