Assemblée: le projet de loi de finances 2018 sur la table des députés
Le Ministre du Budget a présenté ce Mercredi 01 Novembre au Parlement le projet de Loi de Finances Initiale 2018. Ce document a été élaboré sur la base d’une approche pluriannuelle en application des dispositions de la Loi organique relative aux Lois de finances et du décret portant Cadre de gouvernance des finances publiques. Il met en perspective la trajectoire des finances publiques dans le moyen terme et vise à assurer une meilleure cohérence entre le budget et les politiques sectorielles, d’une part, et les objectifs du PNDES 2016-2020, d’autre part.
Le travail préparatoire effectué par le gouvernement à travers ses ministères économiques se fonde sur les hypothèses recommandées par les partenaires au développement. Il s’agit de :
-Réaliser un taux de croissance du PIB de 5,8% contre 6,6% dans la Loi de Finances Rectificative 2017 ;
-Stabiliser le taux d’inflation (en glissement annuel) à 8,2%,
-Réaliser un taux de pression fiscale de 16,21% du PIB contre 15,43% en 2017 ;
-Maintenir le niveau des réserves de change à 3 mois d’importations,
-Stabiliser le taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères en continuant de réduire la prime de change entre le marché officiel et le marché parallèle ;
-Avoir un niveau de dépenses courantes de 12,81% du PIB et un niveau de dépenses d’investissement de 7,42% du PIB.
A travers cette présentation, le Ministre du Budget a soumis à l’examen du parlement, les projections de recettes, de dépenses, du déficit budgétaire et des moyens de son financement, conformément aux objectifs de la politique budgétaire du Gouvernement. Dans sa communication, Dr Doumbouya a essentiellement articulé ses propos autour du contenu du projet de budget, ainsi que ses bases d’évaluation.
Pour le Chef du Département du Budget, «les attentes du Gouvernement se résument à consolider les résultats obtenus ces dernières années dans les efforts de stabilisation du cadre macroéconomique et budgétaire en vue d’accélérer la croissance économique ». Il revient alors aux députés d’examiner et éventuellement adopter ce projet avant le 31 décembre 2017 en vue de réduire la pauvreté, créer des emplois et promouvoir le développement du secteur privé dans notre pays.
Avec CCG