Négociations autour des 8 millions de salaires: »nous sommes prêts à faire des concessions » (Soumah)
Les négociations ont débuté vendredi 4 mai entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement guinéen à travers l’inspection générale du travail autour des 8 millions de salaires réclamés par le corps enseignant. Le point clé de la plateforme revendicative qui avait conduit à une grève générale qui a paralysé le secteur éducatif pendant plusieurs mois.
Techniquement, c’est l’ouverture d’un couloir de négociations qui pourrait aboutir à un compromis. Selon l’inspecteur général du travail, M. Alya Camara, le syndicat a fait des observations objectives qui méritent des réponses rapides de la part du gouvernement. « Nous n’allons pas revenir sur toutes ces observations-là, mais nous avons demandé à la partie gouvernementale d’apporter les éléments de réponse la semaine prochaine. On se retrouvera vendredi prochain pour apporter des éléments de réponse par rapport à ces observations préliminaires », indique-t-il.
De leur côté, les enseignants promettent que les arguments ne manquent pas pour arracher quelque chose à l’Etat. Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, catégorique, a laissé entendre une lueur d’espoir autour du montant demandé: « nous sommes prêts à faire des concessions. Nous verrons sur les 8 millions ce qu’on peut lâcher ».
Mais le nouveau secrétaire du SLECG contesté tient beaucoup à titre: « nous allons leur déposer une correspondance d’ici à mardi prochain pour que le gouvernement prenne un arrêté nous conviant à l’ouverture proprement dite des négociations », avertit Aboubacar Soumah.
Alfa Sow