Éducation: l’UFR contre le gel des salaires des enseignants grévistes
La grève déclenchée depuis le 3 octobre 2018 par le SLECG affecte sérieusement le système éducatif public guinéen. Les enseignants qui réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail à travers une augmentation salariale de 8 millions de francs guinéens ne désarment pas. C’est devenu un bras de fer entre le gouvernement du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et le corps enseignant, quand le premier menace de geler les salaires de la troupe du syndicaliste Aboubacar Soumah ce mois-ci.
Avec cette situation très tendue, l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré interpelle le gouvernement guinéen et le met en garde de ne pas geler les salaires des enseignants grévistes de la fonction publique. Cette annonce a été faite samedi 27 octobre 2018, par le vice-président Ibrahima Bangoura, lors de l’Assemblée générale du parti tenue à Matam.
« Je crois que le salaire est alimentaire comme son nom l’indique. Puisque , le salaire est alimentaire, il doit être payé. Parce qu’il permet à la famille de vivre, c’est ça le caractère du salaire. Il est extrêmement important qu’on ne peut pas priver quelqu’un de son salaire », a-t-il estim honorable Ibrahima Bangoura.
Parlant de l’avenir des enfants qui risque d’être bafoué, il pense qu’il « est évident que si vous voulez combattre un peuple, il faut empêcher ce peuple d’abord et ses enfants à aller à l’école », a-t-il déclaré.
Il est à noter que le SLECG maintient toujours son mot d’ordre de grève, au sortir de leur assemblée générale au siège de la structure, samedi 27 octobre 2018. Le sieur Soumah invite ses pairs à résister et que les 8 millions ne sont plus négociables.
Albert Sovogui pour ziama.info