Climat: les engagements de la Guinée estimés à 8,2 milliards de dollars
La 24è conférence des parties de la COP24 se tiendra du 02 au 14 décembre 2018 à Katowice, en Pologne. Et comme les autres éditions, la Guinée y prendra part.
Et l’engagement est pris par le ministre d’État chargé de l’Environnement, des eaux et forêts, M. Oyé Guilavogui qui, en conférence de presse, notre pays jouera pleinement sa partition pour un monde meilleur avec un environnement sain.
Cet autre rendez-vous des grands dirigeants du monde autour du climat peut être, rassure-t-il, une ouverture importante pour la Guinée dans la mise en œuvre de sa contribution déterminée au niveau national.
« Notre pays s’est engagé à réduire de 13% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Les besoins en financement sont estimés à 6,5 milliards de dollars pour la période 2016-2030 pour le seul secteur énergétique (atténuation) et de 1,7 milliard de dollars pour la même période dans le cadre de l’adaptation (agriculture, reboisement, reforestation), dit-t-il.
Mais en attendant, la Guinée a signé une convention de financement avec l’AFD pour environ 2 millions d’euros dans le cadre de la mise en œuvre de la contribution déterminée nationale (CDN).
« Mon département à travers une plateforme de concertation a organisé pendant 4 mois, des séries de réunions préparatoires avec les représentants des institutions républicaines, des départements ministériels, du secteur privé, de la société civile et des médias. Ces réunions sont axées sur le rôle de chaque partie prenante à la COP, les solutions à apporter dans la lutte contre le dérèglement climatique qui devraient s’inscrire dans la droite ligne de la mise en œuvre de la CDN. (…) Les changements climatiques constituent un défi majeur pour le développement de notre pays, en raison de sa vulnérabilité économique et de sa dépendance de ses ressources naturelles », indique Oyé Guilavogui.
Qui promet de sa battre pour plus de mobilisations des ressources nécessaires pour le financement des projets, des programmes d’adaptation, de transfert de technologies et des plaidoyers auprès des pays développés à honorer leurs engagements à l’objectif convenu de mobiliser 100 milliards USD par an d’ici 2020.
Amara Camara