SENACIP 2018: des fonctionnaires du secteur public à l’école du civisme
La 5è journée de l’édition 2018 de la Semaine de la citoyenneté et la paix (SENACIP) a été marquée le vendredi le 21 décembre, à Conakry par une importante conférence dans les locaux du Ministère de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’administration. Avec pour thème central : « Le rôle de l’Administration dans la construction d’une Guinée paisible, unie et heureuse » était au centre des débats.»
Mettant l’occasion à profit, Elie Koï-Koï Kalivogui, le Secrétaire général de la Coordination du projet rajeunir et féminiser de l’administration guinéenne, par ailleurs animateur de ladite conférence a rappelé que l’ancienne administration pendant la période coloniale était portée vers l’injustice et l’exploitation des hommes.
A contrario, a dit M. Kalivogui, celle actuelle joue et doit continuer à jouer le rôle de la promotion de l’équité et la paix. « Nous faisons un aperçu historique pour savoir d’où nous venons et pour montrer qu’au regard du passé, il y a des avancées », a-t-il indiqué. « L’administration en tant qu’un outil entre les mains de l’Etat dans la mise en œuvre des politiques publiques, est un outil indispensable pour la paix. Elle met en œuvre la justice sociale, le patriotisme. Si nous avons une administration responsable, l’Etat va assumer son rôle, la population va se sentir à l’aise. Nous allons connaitre la paix, le bonheur », a-t-il expliqué.
Les fonctionnaires ayant pris part à cette conférence-débat ont salué la démarche du comité d’organisation de la Semaine nationale de la Citoyenneté et de la Paix.
A l’image de Mariama Bah, une participante, ils ont félicité le gouvernement pour l’organisation de la Senacip d’une part, mais surtout celle de la conférence au sein de leur département. Ils ont dit avoir réalisé que beaucoup de que beaucoup de rôles leur revienne en tant que cadre de l’Administration publique pour le renforcement de la paix et de l’unité nationale dans le pays.
« Nous avons compris la nécessité de mettre nos lois en application en regardant nos responsabilités morales, légales », a confié Bah.
Par Mouctar Kalan Diallo pour l’AGUIPEL