Enseignement supérieur : Quand le ministre Yéro Baldé tombe dans l’autosatisfaction !
Conformément à la volonté du Président de la République, les membres du Gouvernement se succèdent devant la presse afin de partager davantage la vision et le programme de développement avec l’ensemble des populations Guinéennes. C’était au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de présenter les prouesses de son département.
A l’entame de ses propos, Abdoulaye Yéro Baldé a tout d’abord fait l’état des lieux de son département qui se trouvait dans un contexte très complexe en 2010. Le secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique était caractérisé entre autre par la non maitrise des effectifs des étudiants ; l’Absence des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’Education ; la faible valorisation des résultats de recherche et d’innovation technologique, et l’inadéquation entre les formations offertes et les besoins du marché du travail.
Ainsi à l’issue de ce constat, le département a élaboré un document de politique qui traduit sa vision qui se décline en six axes stratégiques.
Amélioration de la gouvernance
Amélioration de l’accès et de l’équité aux études supérieures
Développement de la qualité
Développement des compétences et motivation du personnel
Renforcement du volume, de l’efficacité et de l’efficience du financement
Promotion de la coopération scientifique et technique.
L’objectif global du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est d ‘améliorer l’accès à l’enseignement supérieur, assurer l’équité et développer la qualité des enseignements, des apprentissages et de la recherche. Pour ce faire, des réformes majeures, et non des moindres sont à saluer. Il s’agit entre autres du recensement biométrique des étudiants et du personnel d’encadrement; d’un investissement de 410 milliards GNF dans la construction d’infrastructures et achat d’équipements sur un besoin à moyen terme de 4.200 milliards GNF; la construction de plusieurs infrastructures à usage administratif et pédagogique, à l’Université de Labé et Conakry; l’aménagement des commodités dans toutes les Institutions : voies d’accès, forages, panneaux solaires, connexion internet, dortoirs pour les étudiants à Labé, Boké et à Faranah…Le Passage en grades supérieurs de 1652 enseignants-chercheurs et chercheurs dont 258 de rang magistral; et l’augmentation du budget de l’enseignement supérieur du simple à plus du double (400 milliards GNF à 900 milliards GNF) entre 2011 et 2019
Au-delà des reformes entreprises depuis l’avènement de la troisième République, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique entend relever plusieurs autres défis tels que la mutualisation des compétences, la création de l’académie des sciences de Guinée et la Bancarisation des bourses.
CCG