CAN 2019 : le Burundi élimine le Gabon et se qualifie pour la première fois(1-1)
Terrible désillusion pour les Panthères du Gabon, éliminées par le Burundi lors des qualifications de la CAN-2019. Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers ne seront pas du voyage en Égypte, l’été prochain.
Après le Burkina Faso, sorti vendredi, c’est un autre habitué des dernières phases finales de Coupe d’Afrique qui a tiré sa révérence, samedi. Tenu en échec sur la pelouse du Burundi (1-1), le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang a laissé filer son ticket pour l’Égypte, en concluant les élimininatoires de la CAN-2019 à une piteuse troisième place dans le groupe C. Un crève-coeur pour une nation qui avait participé à quatre des cinq dernières éditions, ralliant même les quarts de finale en 2012.
Sans Mario Lemina, l’un des cadres de la sélection, mais tout de même avec quelques éléments taillés pour la gagne (Aubameyang en tête), les hommes de Daniel Cousin n’ont pas trouvé la faille sur la pelouse du stade du Prince Louis Rwagasore, à Bujumbura, plongeant un peu plus le football gabonais dans la crise. Et la délivrance est venue en fin de rencontre pour les locaux, qui ont finalement réussi à tromper Ovona par Amissi (1-0, 75e) pour mettre un terme au suspense. Même un but contre son camp de Ngando, quelques instants plus tard (1-1, 81e), n’a pas suffi à renverser la tendance.
Imbroglios à répétition
Le Gabon, qui pensait avoir hérité d’un groupe à sa portée avec le Mali (déjà qualifié), le Burundi et Soudan du Sud, a vraisemblablement payé les derniers mois houleux au sein de la fédération nationale. En septembre, l’instance avant notamment annoncé la nomination du père d’Aubameyang à la tête des Panthères, alors que le principal intéressé, malade à l’époque, avait demandé un temps de réflexion. Un imbroglio qui avait fini de fâcher la famille Aubameyang avec l’entourage de la sélection, provoquant même une « réflexion » de PEA sur l’annonce prochaine de sa retraite internationale.
Finalement, l’ancien joueur de Ligue 1 Daniel Cousin, manager général jusqu’alors, avait accepté de prendre en mains la destinée de la sélection nationale, courant septembre. L’ex-Lensois, qui n’a pas non plus réussi à éviter les soucis avec ses dirigeants, puisqu’il a dû saisir la justice pour obtenir le paiement de ses salaires à la mi-février. Avant de signer finalement son contrat au début du mois de mars. Pas suffisant toutefois pour éviter l’inéluctable : les Panthères n’iront pas à la CAN et les Hirondelles du Burundi, pour la première fois de leur histoire, verront la phase finale de la compétition phare du continent.
France 24