Éducation : des élèves à l’école de la fondation SOVEE
Consciente que l’éducation est le socle de développement de toute Nation , la présidente Fatou Guirassy Sangaré, fait de la formation des plus jeunes son cheval de bataille.
Le jeudi 18 juillet 2019, un groupe de médias s’est rendu à la direction générale de la fondation SOVEE, (Solution-Vie-Elle& Enfant) située à Yattaya centre dans la commune de Ratoma. Objectif, était de s’enquérir des activités de cette organisation humanitaire dans le monde de l’école guinéenne.
Après avoir visité plusieurs salles de classes à l’école primaire SAM, où des enfants sont déterminés à suivre les cours de révision gratuitement grâce à la fondation SOVEE, la présidente a tout d’abord reconnu les mérites le coordinateur de la fondation. « J’ai la chance de travailler avec monsieur Bernard Pévé Béavogui, qui aussi un éducateur. C’est à travers son expertise que nous avons décidé d’ouvrir de créer cette fondation humanitaire. « Je dis haut et fort qu’il a pu relever le défi. Puisque lorsque, je venais le premier jour et qu’on faisait l’état des lieux des élèves, le premier jour, c’est différent de celui que nous avons découvert ensemble aujourd’hui. Parce que si les enfants de première année arrivent à réciter les jours de français et ensuite en anglais je pense que le défi a été largement relevé>>, révèle la présidente.
Selon elle , le début de la mobilisation n’a pas été facile. « Les premiers jours, les parents doutaient, ils pensaient que ce n’était pas gratuit. C’est pourquoi, pour réussir à mobiliser, nous avons utilisé les tamtams. Quand les enfants chantaient, ça attirait d’autres enfants. Les jours qui ont suivi, ce sont même les enfants qui réclament à leurs parents de venir en classe ».
Parlant du plan d’étude proposé par la fondation, madame Fatou Guirassy Sangaré, elle a fait savoir que ces enfants étudient du lundi au vendredi et parfois les samedis sont inclus. « De 8h à 12h, ils suivent les cours. A midi, nous les libérons et ils reviennent le soir pour le sport et l’art. Nous collaborons avec la maison des jeunes pour l’animation avec les enfants. Ils (les enfants) apprennent la musique, à travers la cora, les tamtams ou faire la marionnette », a conclu la fondatrice.
Albert Sovogui pour ziama.info