Démembrements de la CENI: quand le PADES rejette la liste déposée par l’opposition …

Le parti des démocrates pour l’espoir (PADES) rejette en bloc la liste des démembrements de l’opposition présentée à la CENI. Le coordinateur de cette formation politique du Foutah, Amadou Baladé, très en colère contre la répartition des démembrements, estime que « le PADES s’est senti largement lésé même dans la ville qui est son fief, à Kankan. Mais le combat continue. On a envoyé des lettres de contestation au niveau de tous les démembrements de la CENI à l’intérieur du pays, pour leur dire qu’on n’est pas d’accord avec cette liste de l’opposition », réagit-il.

Selon lui, cette volonté d’exclure le PADES émane du fait que ce parti fait peur à ses pairs de l’opposition et de la mouvance, surtout la mobilisation de la jeunesse du parti et son niveau d’implantation actuelle sur l’ensemble du territoire national.

D’après lui, il faut trouver un alibi pour jeter de l’anathème sur le PADES afin d’écarter sa représentativité dans les démembrements de la CENI.

« Dans certains tableaux présentés à l’intérieur, le PADES ne figurait même pas en oubliant que nous sommes nés à deux semaines de l’élection présidentielle. Ils ont pris soin d’envoyer souvent les listes des tableaux des élections présidentielles et législatives pendant lesquelles nous, on n’était pas nés. Vous comprenez un peu le jeu, dans certaines régions, on s’est servi de cela pour écarter le PADES, malgré l’appel qui a été lancé sur les réseaux sociaux par les responsables des partis politiques », dénonce-t-il.

Pour lui, l’opposition doit faire une liste consensuelle dont la consigne est loin d’être une réalité sur le terrain.

Mais il accuse le RPG arc-en-ciel d’être derrière toutes ces manœuvres pour diviser l’opposition.

« Nous estimons que c’est de bonnes guerres, c’est une manœuvre de notre adversaire. Si vous voyez qu’on met les partis de l’opposition en prises, c’est de bonnes guerres, l’adversaire d’en face est doué par ce genre d’actions, mais heureusement que nous sommes avertis », conclut Amadou Baldé.

Albert Sovogui pour ziama.info

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