Violences sur les manifestants: quand Cellou Dalein lance des piques au général Baffoé
Le front national pour la défense de la constitution a marché encore dans la rue, jeudi, pour barrer la route à un éventuel 3è mandat pour le président Alpha Condé. Que du monde! La déferlante « rouge » est partie du rond-point de la tannerie, dans la commune de Matoto, pour aboutir à l’esplanade du stade du 28 Septembre, en passant Gbessia et Concasseur.
En tête, surtout des leaders politiques Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Bah Oury, Faya Millimouno, pour porter mainte forte aux jeunes des forces sociales dont certains croupissent en prison.
Le chef de file de l’opposition, président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a, comme d’habitude trouvé l’occasion pour sabrer la gouvernance du président Alpha Condé qui dépassé, selon lui, par « l’âge ».
« Comment laisser commettre des actes comme ça, sans que des sanctions ne pleuvent le lendemain, s’il (Prof Alpha Condé, Ndlr) était du devenir et dans la cohésion de notre société », dit-il des comportements des forces de maintien d’ordre lors des manifestations politiques.
« Le comble du ridicule, j’ai écouté un haut responsable de la police dire que c’est le vent qui a orienté les bombes lacrymogènes dans le cimetière et aux alentours de la mosquée », lance-t-il des piques au général Ansoumane Camara Baffoé, le directeur général de la police nationale.
« Ils ont confisqué toutes les caisses qui avaient servi à transporter nos camarades. Ces caisses sont actuellement confisquées à la CMIS de Cameroun, on n’arrive pas à les récupérer. C’est pour vous dire à quel point nos agents des forces de sécurité sont devenus inhumains », dénonce Cellou, ovationné par la foule qui lui est acquise.
Lisa Bangoura