Coup d’État constitutionnel en Guinée ? Les hommes d’affaires KPC, Kaba Guiter, Ismaël Keita… sur la liste du FNDC !
De nouveaux noms des promoteurs d’une nouvelle constitution sur la liste « noire » du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Vingt nouvelles personnalités du pays, notamment des hommes d’affaires, sont « accusés d’être à l’origine de la planification d’un coup d’État constitutionnel en Guinée.
Ibrahima Kalil Kaba, le directeur de cabinet à la Présidence, Thierno Ousmane Diallo, le ministre du Tourisme et de l’hôtellerie, Moustapha Naïté, le ministre des Travaux publics, Claude Kory Kondiano, le président de l’Assemblée nationale, Mama Kanny Diallo, la ministre du Plan, se retrouvent dans le top 5 de cette nouvelle liste établie par le FNDC.
Tout comme la ministre de l’Agriculture Mariama Camara, la ministre de la Coopération internationale Djénè Keita, le ministre de l’Elevage Patrice Millimono, le ministre de l’Environnement, des eaux et forêts Oyé Guilavogui et l’ancien ministre de l’Urbanisme Louncény Camara, restent dans le viseur des anti-tripatouilleurs de la constitution.
Parmi ces « complices du coup d’Etat constitutionnel en planification dans notre pays », le FNDC cite également Hadja Rabiatou Sérah Diallo, la présidente du Conseil économique et social, Salif Kébé, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le général Ibrahima Baldé, le haut commandant de la gendarmerie, le général Ansoumane Camara, le directeur général de la police nationale, le colonel Balla Samoura, le directeur de la gendarmerie régionale de Conakry et Yéhima Kenema, le directeur du service des renseignements généraux.
Mais des fortunés, et non des moindres, sont indexés. Les noms de certains hommes d’affaires Ismaël Keita, le président du Patronat de Guinée, Hadja Aïssata Gnouma Traoré, la présidente de la Confédération patronale des entreprises de Guinée (CPEG), Ansoumane Kaba Guiter, le président du Conseil national du patronat de Guinée (CNPG) et Kerfalla KPC Camara, le vice-président de la Confédération patronale des entreprises de Guinée (CPEG) et patron de Guicopres, sont vivement critiqués.
Albert Sovogui pour ziama.info