ISSEG: les enseignants-chercheurs en colère contre des agents recenseurs …
Grosse colère à l’Institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée (ISSEG) pour le recensement des enseignants-chercheurs. Dans une salle très électrique, il y a eu une chaude dispute entre les enseignants-chercheurs et les responsables chargés du recensement.
« Le recensement a commencé aujourd’hui (10 février, Ndlr), mais la façon dont l’opération se déroule il est très difficile d’être enrôlé. Parce que nous avons pensé que cette opération allait permettre aux gens de gagner en temps vu la préoccupation des uns et des autres. En plus, nous avons constaté que vraiment on a du mal a être enrôlés. Sur la liste officielle, il y a plus de trois cent (300) inscrits, mais ils n’ont pu enrôler que 30 personnes pour le moment », s’insurge M. Roger Niamy, enseignant-chercheur à l’Université de Sonfonia.
Il dénonce le désordre qui caractérise cet enrôlement. « Si vous faites appel à tout un monde d’enseignants qui ont des charges, il serait très important de mettre en place un plan de recensement qui pourrait faciliter l’enrôlement. Il nous a été dit que l’enrôlement commence aujourd’hui 10 février 2020 pour finir le même jour. Mais il est 17h, ils n’ont eu a enrôler que 30 personnes », déplore-t-il.
M. Fangamou, une autre enseignant-chercheur et acteur social de développement local a cité les documents à fournir pour participer à cet exercice.
« C’est hier à 23h que j’ai reçu un message pour venir me faire recenser à l’ISSEG. Et chacun devrait être muni de son dernier diplôme, son certificat d’inscription au Master ou doctorat, la photocopie de sa carte d’identité et l’arrêté d’engagement à la Fonction publique. Mais suite à la lenteur du processus, je leur fait une proposition en leur disant si vous voyez que le recouvrement est très insuffisant, c’est mieux de dire aux gens de repartir pour revenir très tôt demain matin »,conseille-t-il.
Oury Penda Barry, étudiante au Master pluri-displinaire, dénonce l’incompétence des agents recenseurs des enseignants-chercheurs.
« Depuis 7h, nous sommes là. Ils ne maîtrisent pas l’outil informatique. Ils ont été pris par affinité, mais ils ne sont pas à la hauteur. Je déplore leur injustice parce qu’ils ont reçu des gens qui ne sont pas sur la liste. La salle est bourrée, il y a trop de pagaille », réagit-elle.
Les responsables en charge de cette opération n’ont pas accepté de communiquer avec la presse.
Albert Sovogui pour ziama.info