Fête du 8 mars: Mme Zalikatou Diallo appelle les femmes à évaluer leurs forces et faiblesses
En prélude à la célébration de la journée internationale de la fête des femmes le 8 mars, les femmes s’activent pour les préparatifs de cette commémoration. Le thème choisi cette année: « Je suis de la génération d’égalité, levez-vous pour les droits des femmes ».
La députée Zalikatou Diallo que nous avons rencontrée, jeudi 5 mars 2020 à son bureau, a tout d’abord défini cette journée: « La journée internationale des femmes est pour nous une journée loin d’être uniquement festive, c’est une journée qui doit nous permettre d’évaluer nos performances, nos faiblesses et surtout de se projeter sur l’avenir afin que les droits des femmes que nous réclamons soient de mise », dit-elle.
Selon dame Zalikatou, les guinéennes célèbrent cette journée à l’instar de toutes les femmes du monde entier pour continuer la réclamation de leurs droits. « Heureusement, nous commençons à avoir les avancées significatives », se satisfait-elle.
Pour que les droits des femmes soient respectés à travers le monde, Mme Zalikatou Diallo interpelle la couche féminine sur la question festive du 8 mars 2020.
« Je lance un appel à toutes les femmes de la Guinée et du monde, de continuer à célébrer cette journée internationale pour nous permettre d’évaluer nos forces et nos faiblesses. Parce que nous nous acheminons vers l’horizon 2030, pour que les objectifs de développement durable soient mis à profit pour réduire complètement les inégalités, lance-t-elle.
« Dans notre pays, les textes de lois en vigueur, notamment le Code civil, le Code pénal et même le Code de l’enfant ont pris en compte beaucoup de textes internationaux et les conventions internationales relatifs aux droits des femmes. Alors aujourd’hui, il y a énormément de discrimination au détriment des femmes, des jeunes et des enfants qui ont été pratiquement supprimées de nos textes de lois. Ceci doit être mis pour vulgariser ces textes pour que les droits des femmes soient une réalité tangible dans notre pays ».
Albert Sovogui pour ziama.info