Exploitation outrageuse par les autorités algériennes de la pandémie du COVID-19 pour matraquer les militants du Hirak et des journalistes
Nombre d’eurodéputés appartenant à différents groupes politiques ont paraphé une lettre adressée au Haut Représentant de l’Union Européenne pour la Politique Étrangère et la Sécurité, Monsieur Joseph Borrel, dans laquelle ils attirent l’attention de l’Union Européenne sur la situation catastrophique de la liberté de presse et les brimades dont sont l’objet les journalistes, rappelant le cas de Khaled Drareni, correspondant de Reporter Sans Frontières, détenu depuis le 29 mars 2020.
Il est fait état dans cette lettre, que les responsables algériens manipulent à l’envie la crise sanitaire liée au COVID-19 pour maltraiter de manière éhontée les activistes du Hirak et des journalistes indépendants qui sont jetés en prison en violation flagrante de leurs droits les plus élémentaires.
Par ailleurs, les eurodéputés insistent sur le fait que les responsables algériens sont seuls responsables dans la protection de la presse et se doivent de permettre aux journalistes de faire leur travail en toute indépendance et leur garantir le libre accès à l’information.
A rappeler que nombre d’ONG’s internationales avaient appelé le 02 avril 2020 à la libération de Khaled Drareni et d’autres journalistes ainsi que celle de militants détenus en Algérie, mais cet appel est resté lettre morte jusqu’à ce jour.
« Aujourd’hui et sur la base de la résolution du Parlement Européen de novembre 2019 sur la situation des libertés en Algérie, nous vous appelons à agir auprès du Gouvernement algérien en vertu de ses engagements internationaux pour mettre un terme à la détention arbitraire des journalistes et des militants des Droits de l’Homme», ont lancé ces eurodéputés à l’adresse du Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Sécurité.
Le Parlement Européen a donc réclamé une intervention urgente de l’Union Européenne pour mettre un terme à la répression exercée par les autorités algériennes à l’encontre des militants des Droits de l’Homme.
A noter que le 15 mai 2020, le quotidien américain « The Washington Post » avait consacré une page entière au journaliste Khaled Drareni tout en appelant les autorités algériennes à le libérer et à cesser la censure imposée aux journalistes.
Pour ce qui est de la machine algérienne de propagande anti-marocaine, celle-ci continue de fonctionner à plein régime, faisant le bonheur malsain d’une certaine presse aux ordres.
La honte des autorités algériennes dans toute son horreur ! Mais que voulez-vous, en Algérie ou on suit les Caporaux de Généraux ou alors c’est la taule dans toute sa noirceur assurée ! Une situation qui perdure depuis l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962 et que les Algériens refusent aujourd’hui.
De notre correspondant Farid Mnebhi, Maroc