Manifestations: « circulation et activités économiques partiellement paralysées », reconnait le FNDC
Le FNDC a organisé une autre manifestation à Conakry, ce mardi 29 septembre, contre un 3è mandat du président sortant, Alpha Condé, candidat pour l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. A la mi-journée, le FNDC a un premier bilan de sa « résistance citoyenne ».
Les manifestants ont indiqué, dans un communiqué, qu’en dépit de l’interdiction « illégale » de la manifestation pacifique du FNDC et de la militarisation de la ville de Conakry par le gouvernement guinéen, des citoyens indignés et contre le troisième mandat ont tout de même résisté tout au long de l’itinéraire de la marche indiquée sur l’autoroute et dans plusieurs zones à Conakry.
« La circulation et les activités économiques restent partialement paralysée par endroit et totalement dans d’autres. Nous avions constaté avec désolation et amertume comme toujours d’ailleurs que les forces de défense et de sécurité ont fait usage des grenades lacrymogènes pour disperser des regroupements de manifestants à plusieurs endroits faisant une dizaine de personnes blessées. De même, dans les localités de Coyah, Maneah, Boké, Kolaboui, Boffa, Dubreka, Gomboya et Tanené, des citoyens ont exprimé leur opposition au troisième mandat dans la résistance tout en exprimant leur opposition farouche à ce projet d’une présidence à vie de Monsieur Alpha Condé qui ne sera pas une question d’aujourd’hui », lit-on dans le communiqué.
Le FNDC apprécie, tout de même, qu’aucun mort n’ait été enregistré dans les zones concernées par la résistance, à la mi-journée. Mais des manifestants auraient été arrêtés par la police, dont le responsable de la mobilisation du FNDC, Oumar Sylla dit Foniké Menguè.
Lisa Bangoura