Mali: quand l’Algérie annexe le territoire d’un Etat souverain !!!
Les autorités algériennes viennent de violer leur propre Constitution qui stipule que l’armée algérienne ne peut être déployée en dehors de ses frontières.
En effet, les troupes algériennes viennent de franchir la frontière d’In Halid, cercle de Tessalit dans la région de Kidal et ont annexé plusieurs centaines de kilomètre carré du territoire malien, une frontière bornée depuis plusieurs années ; une opération militaire algérienne intervenue le 23 septembre 2020, soit le lendemain de la Fête de l’Indépendance du Mali.
Par cette annexion, les responsables algériens viennent de poignarder le Mali en violant, au vu et au su des forces Barkhane et des Nations-Unies, le principe de l’intangibilité des frontières remettant en cause l’indépendance du Mali et des règles établies par les Nations-Unies.
L’information est tombée au moment où le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) complète la mise en place des organes de la transition malienne.
Pour rappel toutes les zones au Centre et au Nord Mali sont riches en ressources minières, en gaz et en pétrole à savoir le bassin de Taoudéni s’étendant de la Mauritanie à l’Algérie, le bassin de Tamenas prolongé par le bassin des ullemeden au Niger, graben de Gao, le Rift de Nara.
Le moment de cette annexion est mal choisi par l’Algérie qui veut profiter d’une période de transition encore douteuse pour n’avoir pas emprunter le vrai chemin de l’honneur devant reconquérir le Nord du Mali pour poignarder le peuple malien dans le dos qui l’a aidé de 1960 à 1963 à conquérir l’indépendance d’Algérie en envoyant des militaires maliens lutter contre la France.
Au moment où les membres du Comité National pour le Salut du Peuple se battent pour piloter la période transitoire, voilà que l’Algérie impose la guerre aux Maliens, c’est-à-dire l’engagement des forces militaires maliennes pour récupérer cette partie du territoire malien annexée par les charlatans de militaires algériens commandés par des salonnards de généraux.
De notre correspondant au Maroc, Farid Mnebhi