La capitale girondine a abrité le 1er Congrès du Mouvement Sahraoui pour la Paix
Il n’en fallait pas plus pour que Bordeaux soit au centre des préoccupations des intérêts des sahraouis marocains avec la tenue, le 03 octobre 2020, du 1er Congrès constitutif du Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) et ce, en présence effective de plus d’une centaine de militants et d’invités de marques, dont l’ex-Président du Gouvernement espagnol, Monsieur José Luis Zapatero.
Des participants venus de Nouadhibou, Dakhla, Laayoune, Oued Noun ainsi que de nombreux pays européens ont participé à ce Congrès constitutif du MSP qui a connu un franc succès tout en chamboulant les plans néfastes des polisariens à l’intérieur des provinces du Sud marocain.
A noter quel’ex-Président du Gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, s’est réjoui que les congressistes aient opté pour les vertus du dialogue, et tout particulièrement le dialogue jumelé avec la coopération tout en se félicitant du chemin parcouru par le MSP depuis sa création, il y a six mois, pour atteindre ses objectifs en ouvrant un dialogue pour la paix. La présence de l’ancien Chef du Gouvernement espagnol à ceCongrès ne va pas plaire au polisario déjà remonté contre l’Exécutif espagnol actuel.
Au terme de ses travaux, le Congrès a élu un Comité Central composé de 53 membres, son Premier Secrétaire en la personne de Hadj Ahmed Barkallah et a nommé les Chefs de sections du MSP dans les provinces du Sud, en Mauritanie et dans les pays européens, tout en émettant des réserves sur certains noms de ses adhérents dans les camps de Tindouf.
A noter que ce 1er Congrès du Mouvement Sahraoui pour la Paix s’est conclu sur une fausse note puisque les représentants de Dakhla se sont retirés de la réunion, en signe de protestation contre leur « mise à l’écart » du comité politique qui serait, selon eux, « monopolisée par les anciens membres de l’Initiative Sahraouie pour le Changement, créée en 2017 depuis les camps de Tindouf, et les cadres du polisario ayant regagné le Maroc ».
Enfin, dans le communiqué final, les congressistes ont exhorté le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie à contribuer à la dynamique d’une solution politique qui mettrait fin à des décennies d’errance des Sahraouis marocains dans les camps de Tindouf.
Pour rappel, le Mouvement Sahraoui pour la Paix a vu le jour le 22 avril 2020.
De notre correspondant Farid Mnebhi