Du jamais vu: les responsables algériens se moquent de la France
A peine sortis des geôles du Mali, les 200 terroristes libérés en échange des 04 otages qu’étaient Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli par le chef du groupe armé Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin ( Groupe de Soutien à l’islam et aux Musulmans), le terroriste Iyad Ag Ghali, fidèle allié des responsables algériens, qu’un banquet fut organisé par un chef terroriste local pour fêter leur libération.
Une fête dédiée aux terroristes libérés à laquelle des plats débordant de couscous, de méchouis grillés et de fruits étaient offerts aux terroristes présents dans une localité du Nord Mali proche de l’Algérie pour accueillir les terroristes libérés. Des photographies ont été diffusées dès le 10 octobre 2020 pour assurer le service après vente de la fameuse lutte anti-terroriste dans la zone sahélo-saharienne prônée par le régime algérien.
Une réception regroupant plusieurs groupes terroristes ayant prêté allégeance à Al Qaida et à laquelle Iyad Ag Ghali, un touareg malien à la tête du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) a tout organisé et ce, bien qu’il n’ait pourtant pas l’habitude de se montrer en public, puisqu’il est toujours activement recherché par les autorités maliennes.
Ont assisté à ce fastueux banquet l’algérien Tahar al-Jazairi, vétéran du jihad et ex-membre du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), la matrice de l’islamisme armé au Sahara, ou Mahmoud Barry, un des cadres fondateurs de la katiba Macina, une organisation jihadiste des plus puissantes du Centre du Mali.
Par cette libération des terroristes, Iyad Ag Ghali a transmis un message aux gens de la région qu’il est là, et qu’il est puissant. Cette libération lui a confectionné un habit de sauveur en offrant un festin à la population de cette zone très pauvre.
Un événement digne d’une véritable action de propagande et une manière de montrer que le groupe terroriste d’Iyad Ag Ghali n’a jamais arrêté de chercher des moyens pour libérer ces prisonniers, et qui consiste à encourager les futures recrues à prendre des risques, puisque s’ils sont arrêtés, le groupe GSIM fera tout pour les libérer.
Une opération orchestrée par les responsables algériens, dont ils conservent une grande influence sur les groupes terroristes du Nord Mali et dont de nombreux chefs et membres sont de nationalité algérienne ou des terro-polisariens, notamment dans la région de Kidal.
Il est certain que les autorités algériennes ne souhaitent pas une autonomie des Touaregs maliens, ce qui pourrait inspirer les Touaregs algériens, et l’Algérie ne veut pas de forces françaises trop près de ses frontières ni de résolution de ce conflit sans s’assurer un rôle majeur car la région du Nord Mali regorgent de ressources minières, pétrolières et gazières énormes.
Un contrôle du Nord malien offrirait à l’Algérie un moyen de pénétration sans aucune mesure en Afrique Central, de l’Est, de l’Ouest et du Sud alors qu’elle est, aujourd’hui cloisonnée avec pour unique ouverture la Mer Méditerranée aujourd’hui fermée pour cause de pandémie COVID-19 et alors que les responsables algériens ont toujours rêvé d’avoir une ouverture sur l’Atlantique et ce, depuis leur indépendance à deux sous en 1962 puisque la France a exercé des essais nucléaires dans le Sahara algérien jusqu’en 1966 avec le consentement des autorités algériennes.
Il est donc inutile aux responsables algériens de demander des excuses à la France pour des faits joyeusement consentis par les autorités algériennes au jour de la signature du contrat d’indépendance franco-algérien le 18 mars 1962 à Evian.
Farid Mnebhi