Ferme condamnation d’ONG’s après la mort d’orpailleurs sahraouis brûlés vifs par l’armée algérienne
La réaction de nombreuses ONG’s évoluant dans les Provinces du Sud marocain n’a pas tardé suite au meurtre sauvage de deux orpailleurs sahraouis marocains séquestrés dans les camps de la mort de Tindouf perpétré par des militaires algériens en dénonçant cet acte criminel par la publication de communiqués.
Parmi celles-ci, on notera la « Fondation Nouvelle Génération pour le Développement Humain » qui, dans un communiqué publié le 20 octobre 2020 à Laâyoune, a dénoncé vivement les abominables assassinats commis par les troupes de l’Armée Nationale Populaire Algérienne (ANP) dont ont été victimes deux jeunes Sahraouis marocains embastillés dans les camps de Tindouf à savoir Moha Ould Hamdi Ould Souilem et Ali Idrissi.
De nombreux témoins oculaires ayant assisté à cette scène macabre ont affirmé que les troupions de l’armée algériennes ont pris d’assaut le site où se trouvaient des jeunes sahraouis pour la prospection de gisements d’or près des camps de Tindouf, et a délibérément mis le feu dans la fosse dans laquelle se sont réfugiés les deux victimes.
Aussi, la « Fondation Nouvelle Génération pour le Développement Humain » a exprimé sa profonde consternation à la suite cet acte criminel et barbare, qui bafoue tous les principes moraux et les droits humains universels tout en demandant à ce que les autorités judiciaires algériennes compétentes ouvrent une enquête dans les plus brefs délais et engagent des poursuites contre les militaires algériens incriminés dans ces terribles assassinats.
Par ailleurs, dans ce même communiqué, la « Fondation Nouvelle Génération pour le Développement Humain » a tenu à exprimer sa forte inquiétude face à la dégradation de la qualité de vie, déjà déplorable, menée par les familles sahraouies marocaines séquestrées dans les camps de Tindouf et l’avenir spolié de la jeunesse sahraouie dans les camps, qui se voit dans l’incapacité de rêver, de se projeter ou d’aspirer à un avenir décent, et dans le contexte de ce drame, de jouir du droit à la vie, droit le plus élémentaire qui puisse exister.
La « Fondation Nouvelle Génération pour le Développement Humain », dans son communiqué, insiste pour qu’une enquête équitable soit ouverte par la justice algérienne, en présence d’observateurs internationaux,afin de traduire devant la juridiction compétente les responsables de ces crimes odieux, et rendre justice aux victimes et à leurs familles.
Ladite Fondation appelle également les instances internationales des Droits de l’Homme à dénoncer ces actes barbares et de bien vouloir prendre part aux investigations qui s’imposent.
La « Fondation Nouvelle Génération pour le Développement Humain » conclue son communiqué en affirmant que ces actes criminels sont le fruit de l’existence d’un territoire de non-droit, où des réfugiés sahraouis marocains non-recensés sont emprisonnés depuis quatre décennies.
Le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) doit prendre ses responsabilités et intervenir pour protéger ces populations sahraouies marocaines séquestrées dans les camps de la mort de Tindouf et leur garantir au minimum le Droit le plus élémentaire à savoir le Droit à la vie.
Notre correspondant Farid Mnebhi