Action sociale : la ministre Aïssata Daffé lance la première édition de la conférence nationale sur la protection sociale
La première édition de la conférence nationale sur la protection sociale a démarré ce mercredi 10 mars 2021 à Conakry. Elle est organisée par le ministère de l’Action sociale et de l’enfance et durant deux jours les participants échangeront sur la problématique de la protection sociale, instrument de référence de réduction de la pauvreté en Guinée.
La nouvelle ministre de l’Action sociale et de l’enfance, Hadja Aïssata Daffé, a déclaré que son département dont la lettre de mission repose sur l’inclusion de tous et la protection des entités souvent oubliées, a souhaité faire le point de la situation.
« Le but de l’exercice est de parvenir à relever les forces de notre système, identifier les insuffisances et goulots d’étranglement et enfin, susciter des mesures de correction », dit-elle.
Selon Aïssata Daffé, cette protection sociale est au rang des meilleures voies de lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité. « Grâce à la disponibilité et l’engagement indubitable du gouvernement guinéen, le conseil des ministres a adopté la Politique nationale de protection sociale, le 13 juin 2017 dans un contexte de démarrage du PNDES. La Politique nationale de protection sociale qui est partie intégrante du PNDES en son pilier 3, à savoir, le développement inclusif du capital humain, est bâtie autour de six axes stratégiques qui sont : la sécurité sociale, l’accès au travail et à un emploi décent, l’amélioration des conditions de vie des pauvres et des plus vulnérables, l’accès aux services de santé et à l’éducation, l’accès à la sécurité alimentaire et à la nutrition, l’accès aux logements sociaux, la prévention et la gestion des crises et catastrophes », cite-t-elle.
Pour elle, chacun de ces axes met explicitement un accent sur l’inclusion sociale et économique de tous les guinéens, mais particulièrement sur celle des plus pauvres et vulnérables.
Pour conclure, elle interpelle les partenaires techniques et financiers, notamment l’UNICEF, le PNUD, la Banque mondiale, le PAM et toutes les autres institutions à raccompagner le gouvernement dans son élan de développement, à combattre la pauvreté et à réduire les effets de la vulnérabilité.
Albert Sovogui pour ziama.info