Business-meeting de la ministre Hawa Béavogui: pour le Prof Alpha Condé « La liberté de la femme commence d’abord par son indépendante économique »
Hawa Béavogui
Le ministère des droits et de l’autonomisation des femmes a organisé ce vendredi 19 mars 2021, un business-meeting en faveur du programme d’appui à l’entrepreneuriat féminin et à l’autonomisation des femmes. Le chef de l’Etat guinéen, Prof Alpha Condé, y était présent, tout comme les partenaires au développement.
La ministre des droits et de l’autonomisation des femmes, Mme Hawa Béavogui, a rappelé que le « business-meeting » est l’une des initiatives du président de la République en faveur des femmes pour favoriser le développement du capital humain, mais conformément au plan national de développement économique et social (PNDES).
Selon elle, cette rencontre de présentation des acquis de la phase pilote de ce programme d’appui à l’entrepreneuriat féminin et à l’autonomisation des femmes couvre 6 groupements féminins et 3 centres d’autonomisation des femmes (CAF) des préfectures de Boké, Kankan et Kindia.
Et, les bénéficiaires dudit programme ont été formées et accompagnées en techniques de transformation agroalimentaire de produits agricoles et de gestion. D’où la création d’une chaîne de valeur à leur profit.
« Au regard des résultats obtenus, nous sommes déterminés à promouvoir et à valoriser au mieux, les potentialités agricoles pour lesquelles les bénéficiaires ont des acquis, un savoir-faire grâce au programme catalytique pour lequel le PNUD a bien voulu accompagner le gouvernement », a-t-elle déclaré.
Elle a également réitéré son engagement à promouvoir et valoriser les activités de production, de transformation et de commercialisation des produits locaux par les femmes et filles, afin de favoriser une reconstruction inclusive de notre économie.
Le président Alpha Condé a salué l’initiative et l’accompagnement du PNUD, tout en insistant sur l’indépendance économique.
« La liberté de la femme commence d’abord par son indépendante économique. S’il n’y a pas de l’indépendance économique, il n’y a pas de libération de la femme », a affirmé le chef de l’Etat.
« Quand une femme est violée, elle n’ose pas le dire, par peur d’être rejetée par la société. Pourtant, la révolution culturelle consiste à considérer une femme violée comme une victime qu’on doit respectée, faire en sorte d’inverser la tendance », a dit le président Condé, avant d’inviter la ministre Hawa Béavogui à s’inscrire également dans la promotion des femmes aux villages.
Albert Sovogui pour ziama.info
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